© AFP

La France expulse trois imams et deux militants islamistes

La France ordonne l’expulsion de trois imams radicaux et de deux militants islamistes étrangers, le président Nicolas Sarkozy confirmant ce lundi sa politique de tolérance zéro à l’égard des musulmans intégristes après le carnage perpétré par le jihadiste Mohamed Merah.

« J’adresse un avertissement très clair mais qui doit être bien entendu : tous ceux qui tiendront des propos contraires aux valeurs de la République seront instantanément mis dehors du territoire de la République française, il n’y aura pas d’exception, il n’y aura aucune indulgence », a déclaré M. Sarkozy lors d’une réunion publique de campagne à Nancy.

Ali Belhadad, militant islamiste algérien, condamné en France à dix-huit mois de prison pour son rôle dans les attentats de Marrakech en 1994 et qui, selon le ministère de l’Intérieur, avait « repris au cours des semaines passées des relations assidues avec la mouvance islamiste radicale », a été expulsé ce lundi vers l’Algérie.

L’imam malien Almany Baradji, qui « promeut dans ses prêches l’antisémitisme, le port du voile intégral, le rejet de l’Occident et l’éducation des adolescents jugés difficiles dans des écoles coraniques à l’étranger », a lui aussi été expulsé ce lundi.

Saad Nasser Alshatry, imam saoudien qui, selon la même source, promouvait dans ses prêches « l’isolement des femmes, le repli communautaire des musulmans, le commerce de la drogue et l’acquisition de la nationalité française pour faciliter le prosélytisme musulman, fera l’objet d’une procédure de refoulement s’il devait tenter de rentrer en France » d’où il est absent actuellement.

Et le militant islamiste tunisien Malek Drine et l’imam turc Yusuf Yuksel feront prochainement l’objet de procédures d’expulsion.

D’autres mesures d’expulsion interviendront prochainement, a annoncé le ministère.

Levif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire