Image twitter. © D.R.

Guerre en Ukraine: ce que l’on sait sur le bombardement de l’hôpital pour enfants de Marioupol

Ce jeudi, une attaque a eu lieu contre un hôpital pédiatrique de la ville de Marioupol, à l’est de l’Ukraine.

Trois personnes, dont un enfant, ont été tuées dans le bombardement russe d’un hôpital pédiatrique à Marioupol mercredi selon la mairie de cette ville portuaire. Le précédent bilan publié la veille par les autorités faisait état de 17 personnes blessées. Une quatrième personne a été tuée dans un raid jeudi matin, a ajouté la municipalité dans un communiqué séparé.

Des photos publiées par nos confrères de CNN montrent la situation sur place quelques minutes après le drame.

Sur Marioupol, port assiégé du sud-est de l’Ukraine, où plus de 1.200 personnes ont péri ces derniers jours dans le siège de la ville, M. Kuleba a conclu qu’il « gardait espoir » que les Russes « permettront » le fonctionnement du couloir humanitaire pour permettre aux quelque 300.000 civils bloqués de pouvoir sortir.

Cette attaque est intervenue à la veille des discussions prévues jeudi en Turquie entre les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères, leur premier face-à-face depuis le début de l’offensive russe en Ukraine il y a deux semaines.

Vives réactions

« Les troupes russes détruisent délibérément et impitoyablement la population civile de Marioupol », a accusé la municipalité qui avait fait état la veille de plus de 1.200 habitants locaux tués en neuf jours du siège russe de cette ville.

L’attaque contre l’hôpital a provoqué l’indignation des autorités ukrainiennes et occidentales.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a condamné un « crime de guerre », a partagé des vidéos montrant la destruction – après un raid aérien – de l’établissement, qui abritait une maternité et un hôpital pédiatrique, à Marioupol, port stratégique sur la mer d’Azov. On peut voir l’intérieur de bâtiments soufflés, des débris, des feuilles de papier et des morceaux de verre jonchant le sol.

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Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a qualifié jeudi de « crimes de guerre » le bombardement d’hôpitaux par les forces russes en Ukraine. « Nous voyons comme ils sont en train de bombarder des hôpitaux. Ils s’attaquent précisément à la société civile de manière indiscriminée, violant clairement les droits humains et très probablement commettant des crimes de guerre, et ces crimes de guerre ne peuvent rester impunis », a déclaré M. Sanchez .

« Base des nationalistes »

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a justifié jeudi le bombardement d’une maternité dans la ville ukrainienne assiégée de Marioupol, dont le bâtiment servait selon lui de base à un bataillon nationaliste.

« Cette maternité a été reprise depuis longtemps par le bataillon Azov et d’autres radicaux, et toutes les femmes en couches, toutes les infirmières et tout le personnel de soutien ont été mis à la porte », a assuré M. Lavrov à l’issue de pourparlers avec son homologue ukrainien en Turquie.

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