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Grèce: l’avance du « non » se maintient

Le « non » aux propositions des créanciers de la Grèce se maintenait à 60% environ dimanche soir, après dépouillement de 30% des bulletins de vote.

La tendance était assez vite apparue: après dépouillement de 15% des votes, le « non » enregistrait déjà 60,29%, contre 39,71% pour le « oui ». Les proportions étaient sensiblement les mêmes après que 30% des bulletins ont été dépouillés. Le « non » est toujours devant, avec 60,69%, contre 39,31% pour le « oui ». Le taux de participation est plutôt élevé: 58,44%.

Le gouvernement d’Alexis Tsipras avait appelé à voter « non » lors du référendum qu’il a organisé en une semaine à peine. Le Premier ministre avait cependant précisé qu’en cas de victoire du « oui », il se plierait à la volonté du peuple grec et accepterait les propositions des créanciers de la Grèce (FMI, BCE, UE).

« Intensification des initiatives ce soir pour arriver à un accord »

Le porte-parole du gouvernement grec Gabriel Sakellaridis a assuré dimanche que « les initiatives pour arriver à un accord » entre Athènes et ses créanciers UE et FMI « allaient s’intensifier à partir de ce soir », à l’issue du référendum qui placerait le non en tête selon des sondages.

Une heure après la publication des sondages donnant un léger avantage au non, le porte-parole a également déclaré à la chaîne ANT1: « Un grand travail de préparation a été fait pour arriver à un accord (…) la Banque de Grèce va envoyer une demande ce soir à la BCE, nous pensons qu’il y a des arguments solides pour faire remonter (le plafond de) l’ELA », l’aide d’urgence aux banques grecques qui sont fermées depuis une semaine et risquent de manquer rapidement de fonds.

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