Mort du petit Emile: fin des recherches pour retrouver des restes du corps de l’enfant

Les recherches pour retrouver des restes du corps du petit Emile sont terminées. Il y a dix jours, le crâne de l’enfant mystérieusement disparu était découvert.

Les recherches entreprises au Vernet pour retrouver des restes du corps du petit Emile ont été levées, dix jours après la découverte du crâne de l’enfant mystérieusement disparu en juillet dans ce bourg des Alpes-de-Haute-Provence, a annoncé le parquet d’Aix-en-Provence.

Plus de 45 hectares ont été fouillés, un travail de fourmi qui a également permis aux enquêteurs de retrouver les vêtements du garçonnet de deux ans et demi ainsi que des dents et un fragment osseux lui appartenant. « Désormais, l’information judiciaire se poursuivra à la lumière des résultats des découvertes réalisées et des expertises en cours, dans l’objectif de déterminer les circonstances du décès d’Emile », toujours inconnues, a précisé le procureur d’Aix-en-Provence Jean-Luc Blachon dans un communiqué.

Emile avait disparu le 8 juillet, alors qu’il venait d’arriver pour les vacances d’été chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, rattaché au village du Vernet, à 1.200 mètres d’altitude. Pendant neuf mois l’enquête n’avait rien donné de concret, jusqu’à la découverte samedi 30 mars par une promeneuse du crâne et de dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte.

Les juges d’instruction, qui pilotent l’enquête à Aix-en-Provence, ont déployé dans la foulée des dizaines de gendarmes sur le terrain, notamment des spécialistes de « l’ingénierie scène de crime », des anthropologues et deux équipes cynophiles de recherches de restes humains, a précisé le parquet. Ils ont pu retrouver des vêtements et un petit bout d’os, dans la même zone, en contrebas de là où avait été découvert le crâne. Pour autant, ces découvertes n’ont toujours pas permis d’expliquer la mort de l’enfant et des expertises poussées se poursuivent à Pontoise, à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

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