Les escales sont courtes et les excursions coûtent cher. Entre 3 000 et 4 000 touristes quittent le navire à chaque escale. Avec, à la clé, de longues files d'attente. © Didier Bizet/Hans Lucas

Au coeur du plus grand paquebot du monde (En images)

Le Vif

Gigantisme et démesure décrivent la croisière à bord du plus grand paquebot au monde. Preuve que le tourisme de masse garde de nombreux adeptes, quitte à laisser des traces dévastatrices dans son sillage. Par Didier Bizet/Hans Lucas.

La croisière ne s’est jamais aussi bien portée. Les Américains toujours en demande de démesure sont les enfants les plus heureux du monde lorsqu’ils montent à Miami sur le Symphony of the Seas, le plus grand paquebot du monde avec 9 000 personnes à bord. Ce gigantesque navire est un mélange de shopping malls, de  » parc aventures  » et de faux Broadway avec une stratégie simple : tant que les touristes sont contents, ils dépensent plus facilement.

Le marketing de l’ entertainment est présent sur la plupart des ponts, sept jours sur sept. Mais l’ennui gagne assez rapidement les vacanciers. Heureusement, ils peuvent compter sur les excursions, payantes. En plus des plages de rêves alignées sur du papier glacé, des réductions sont proposées dans les bijouteries et autres boutiques de souvenirs dans l’une des escales des Caraïbes. Le silence, quasi inexistant, est l’ennemi de la croisière, il perturbe le touriste dans son souhait de se retrouver avec le plus grand nombre de vacanciers possible.

Plus de 300 tonnes de nourriture et de boissons sont chargées à chaque voyage de sept jours, et tout est prévu pour que le souvenir gastronomique soit mémorable. Avec 90 % de citoyens américains au départ de Miami, ces croisières tant prisées sont la preuve que le tourisme de masse a encore de beaux jours devant lui : plus de dix millions de touristes devraient embarquer au cours de cette année.

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