Immobilier: « Les biens se vendent sensiblement moins vite »

L’activité immobilière s’est révélée moins dynamique en Belgique au cours des neuf premiers mois de l’année, avec une baisse de 3,1% des transactions par rapport à la même période en 2022, rapporte le baromètre de la fédération du notariat Fednot.

Le prix moyen d’une maison s’est globalement stabilisé, à +0,9% sans tenir compte de l’inflation, mais celui d’un appartement a augmenté de 2,9%. Le marché de l’immobilier a surtout diminué en Flandre de janvier à septembre, de 5%, tandis qu’il s’est contracté de 1,7% à Bruxelles. Le nombre de transactions immobilières est par contre resté stable (+0,1%) en Région wallonne.

Par province, le Hainaut a enregistré la plus forte croissance en un an (+3,3% par rapport aux trois premiers trimestres de 2022), devant Namur (+1,9%) et le Brabant Wallon (+1,5%). Liège a enregistré une baisse de 1,7%, contre -6,3% dans la province du Luxembourg. En moyenne, le prix d’une maison en Belgique s’élevait à 321.993 euros (+0,9%) lors des neuf premiers mois de l’année, et celui d’un appartement à 267.848 euros (+2,9%).

« Cela fait maintenant plusieurs mois que le marché se stabilise« , analyse Renaud Grégoire, porte-parole de Notaire.be. « Le nombre de transactions diminue et les biens se vendent sensiblement moins vite. L’incertitude qui plane autour des taux d’intérêts hypothécaires est certainement la principale cause de ce refroidissement du marché. »

Le baromètre remarque par ailleurs une baisse de la part des jeunes acheteurs, âgés de 30 ans ou moins. Ils représentaient 29% lors des neuf premiers mois de l’année, contre 30,3% en 2022. Leur part est la plus faible à Bruxelles (22,2%).

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