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Trains: les procédures après les grèves sauvages ont coûté 150.000 euros

Les procédures judiciaires lancées par la SNCB et Infrabel à la suite des grèves non reconnues qui ont touché les chemins de fer entre le 25 mai et le 3 juin derniers ont déjà coûté plus de 150.000 euros aux deux entreprises publiques, a indiqué le ministre de la Mobilité, François Bellot.

Après ces grèves sauvages du printemps, la SNCB et Infrabel, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, avaient introduit 44 requêtes unilatérales en référé dans seize arrondissements judicaires pour réclamer des astreintes contre les travailleurs grévistes, a indiqué M. Bellot (MR) dans une réponse fournie à la députée Sabien Lahaye-Battheu (Open Vld).

« Pratiquement tous les juges ont prononcé une interdiction de bloquer les trains par des sabotages, couplée à des astreintes », a commenté l’élue libérale, expliquant que la SNCB avait fait appel durant la grève à des huissiers de justice pour constater les actions menées par les cheminots grévistes.

Le coût de ces interventions s’élève à plus de 150.000 euros, un montant arrêté au 1er juillet. Soit 82.230 euros pour les frais d’avocats et 70.392 euros pour les frais de huissiers.

« Voici quelques mois, le ministre avait indiqué que les participants à ces grèves avaient reçu pour toute sanction disciplinaire une retenue de 12,5 euros sur les primes. Ils s’en tirent donc à bon compte par comparaison avec le contribuable, qui doit supporter les frais de justice », a commenté Mme Lahaye-Battheu dans un communiqué.

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