© Image Globe/Virginie Lefour

Survol de Bruxelles: « Accepter le moratoire, un signe de faiblesse », selon Cerexhe

Le Vif

Accepter le moratoire sur le plan de répartition des vols de l’aéroport national en revient à mettre le dossier au frigo pendant 20 ans, a averti samedi le bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre et chef de groupe cdH au parlement bruxellois, Benoît Cerexhe.

Les formateurs Charles Michel (MR) et Kris Peeters (CD&V) ont inscrit une proposition de moratoire du plan mis en oeuvre par l’ex-secrétaire d’Etat Melchior Wathelet (cdH), selon un article de presse. L’information « n’a pas été démentie » dans les coulisses des négociations en vue de former un gouvernement fédéral. Ce faisant, les formateurs vont à l’encontre des recommandations de la successeur de M. Wathelet, Catherine Fonck.

« Le moratoire, c’est la décision de facilité qui consiste à ne pas prendre ses responsabilités », estime M. Cerexhe. Selon lui, la solution en revient à concentrer les vols sur l’est et la périphérie est de Bruxelles, c’est-à-dire les communes d’Evere, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre, Crainhem et Wezembeek. Elle est en outre contraire aux décisions de justice qui ont conduit aux accords fédéraux de 2008 et 2010 sur la question et que met en oeuvre le plan Wathelet.

Le moratoire se heurte aussi à l’accord de gouvernement bruxellois, qu’ont soutenus le CD&V et l’Open Vld, a affirmé le chef de groupe. Ceux-ci prévoient de supprimer les nouvelles routes aériennes du plan de répartition des vols et de déterminer à l’avenir les routes en fonction du critère de densité de population.

A terme, l’idée de moratoire esquive les solutions structurelles dans ce dossier, juge encore M. Cerexhe. « On met le dossier au frigo pour 20 ans. Que le MR fasse preuve de fermeté dans ce dossier. C’est signe de beaucoup de faiblesse que d’accepter purement et simplement le moratoire », a-t-il souligné.

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