Réformes intra-bruxelloises – Les premiers acquis relèvent d’un manque total d’ambition, jugent les FDF

(Belga) Les premières propositions de réforme intra-bruxelloises sont anecdotiques. Elles manquent totalement d’ambition et ne rassasieront pas l’appétit de ceux qui, en Flandre, veulent mettre à mal la démocratie locale bruxelloise et cogérer la Région, ont jugé mercredi les trois bourgmestres FDF de Bruxelles, MM. Maingain, Clerfayt et Gosuin.

Les négociateurs bruxellois des huit formations engagées dans la réforme de l’Etat au niveau fédéral ont présenté mercredi les grands axes des premières avancées d’une réforme des institutions bruxelloises dans les domaines de l’Urbanisme, de la Mobilité et du Logement social. « Diminuer le nombre de sociétés de logements sociaux, améliorer la procédure de délivrance des permis, établir un Plan Régional de Mobilité sont des initiatives sympathiques qui n’auront qu’un faible impact sur les Bruxellois. Plus de six mois de pow-wow pour arriver à quelques mesures homéopathiques ne permettront d’améliorer ni la gouvernance à Bruxelles, ni le service aux Bruxellois », ont estimé Olivier Maingain, Bernard Clerfayt, et Didier Gosuin, dans une réaction comune. Pour eux, on est passé à côté d’une opportunité de réellement réformer la gouvernance de la Région bruxelloise en rationalisant considérablement une série d’outils et d’institutions actives à Bruxelles. Les FDF suggèrent quant à eux notamment de supprimer la Commission Communautaire Commune, de réduire le nombre de députés à 50 -ndlr: 89 actuellement-, et le nombre d’organismes para-régionaux chargés du développement économique, et de la politique régionale du logement. (PVO)

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