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Le MR plaide pour un renforcement militaire dans les endroits sensibles de la capitale

A l’instar des années qui ont suivi les attentats de 2015, le MR souhaite déployer des militaires dans les quartiers sensibles de Bruxelles. Selon Georges-Louis Bouchez, une telle mesure pourrait permettre de faire baisser la criminalité dans la capitale.

Le MR veut déployer des militaires dans certains endroits sensibles de Bruxelles pour épauler la police face à la violence liée au trafic de drogue. Ces militaires participeraient à des patrouilles mixtes et disposeraient d’une capacité d’intervention semblable à celle des militaires français, a expliqué, dimanche, le président Georges-Louis Bouchez sur le plateau de RTL-TVi.

La mesure s’inscrirait dans le cadre d’un plan global pour la sécurité dans les grandes villes. Les militaires seraient déployés dans certaines stations de métro, au Peterbos à Anderlecht ou certaines zones de Molenbeek.

Des militaires avaient déjà été déployés dans les rues pour parer la menace terroriste qui a frappé la Belgique dans les années 2015 et suivantes. Selon M. Bouchez, ce déploiement avait mené à une baisse de la criminalité.

« Face à la gravité de la situation, il faut oser des mesures radicales. Tout doit être fait pour rétablir la sécurité et l’ordre à Bruxelles et partout dans le pays », a commenté le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin (MR).

Des efforts ont été consentis pour renforcer les effectifs policiers, notamment par 30 enquêteurs supplémentaires pour la police judiciaire, a-t-il rappelé. Septante recrutements, que ce soit par mobilité interne ou recrutements externes, sont en cours pour la police judiciaire de Bruxelles, dont 58 pour des postes opérationnels et 12 pour le cadre CALog (fonctions techniques, administratives et d’appui). Au cours des prochains mois, 24 entrées en service sont prévues. Un système unique de caméras va également être mis en service.

« Mais face à des trafiquants qui tirent au cœur de nos villes, il faut oser prendre des mesures radicales, y compris donc celle de mettre des militaires dans les zones fortement touchées par les fusillades pour soutenir nos forces de police », a ajouté le ministre.

La mesure sera soumise au gouvernement.

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