La N-VA n’a pas changé de position: elle entend toujours avoir un(e) représentant(e) dans les négociations en vue de former un gouvernement bruxellois, a déclaré la cheffe de file bruxelloise de la formation nationaliste, Cieltje Van Achter, à son arrivée au siège du MR.
Cieltje Van Achter n’est pas venue seule pour un entretien bilatéral avec le président du MR, Georges-Louis Bouchez. Elle était accompagnée de la présidente du parti, Valérie Van Peel, qui s’est dite heureuse d’ainsi « aussi pouvoir parler avec lui ».
« Pour nous il était clair dès le départ qu’un sherpa suivrait les négociations. Comment peut-on laisser un ministre mener une politique si l’on n’a pas suivi les négociations et si l’on n’a pas pu peser sur le contenu? Dans le plan du président du MR, les néerlandophones auront un membre supplémentaire au gouvernement. Cela renforcera notre position », a encore déclaré Mme Van Achter
Evoquant, à sa sortie, un entretien constructif, Mme Van Achter a précisé ne pas avoir changé de position dans l’intervalle.
Le lancement de négociations hexapartites (MR-PS-Engagés-Groen-Open Vld-Vooruit) annoncé dimanche par le MR pour lundi, avec un soutien de la N-VA « de l’extérieur », a buté sur des divergences d’interprétation.
Lundi soir, Cieltje Van Achter affirmait que le ou la secrétaire d’État nommé par le MR devait être « quelqu’un avec qui nous sommes entièrement d’accord et que nous désignons », et qu' »un sherpa ou collaborateur de la N-VA » devait avoir sa place à la table de négociation. « Ce qui a été proposé comme solution, ce n’est pas tout à fait ça », a pour sa part déclaré la déléguée générale du MR, Rachel Sobry, interrogée sur Bel-RTL au sujet des propos de Cieltje Van Achter. « On parle du quota MR, c’est donc bien le MR qui désigne (…) une personne qui n’est pas encartée et qui est politiquement compatible avec la N-VA. »