Conner Rousseau obligé de voir… une thérapeute après ses propos racistes

Le président de Vooruit devra, pendant un an, réaliser plusieurs actions suite aux propos racistes qu’il a tenus à Saint-Nicolas à l’égard des Roms.

Le parquet de Flandre orientale a lancé une procédure de « médiation et mesures » concernant les possibles déclarations racistes que Conner Rousseau avait prononcées, éméché, début septembre dans un café de Sint Niklaas à l’égard de la communauté rom. Pour des raisons de respect de la vie privée, le parquet ne donne en revanche pas de détails sur les mesures imposées au président de Vooruit, le parti socialiste flamand.

Conner Rousseau a, dans la foulée, confirmé la procédure, à propos de laquelle il a donné plus de détails. « Je vais poursuivre la médiation avec la communauté rom, que j’ai déjà entamée. Je devrai également me rendre à la caserne Dossin« , à Malines (un Mémorial de la Shoah en Belgique, NLDR), « et participer à des séances avec un thérapeute sur l’impact des mots et de l’usage de la langue. Un assistant de justice veillera à la bonne mise en œuvre de ces mesures pendant un an », a précisé le socialiste flamand. « Je reconnais ma faute et je mettrai en oeuvre les mesures scrupuleusement », a-t-il assuré.

L’enquête qui concerne Conner Rousseau

Le 21 septembre dernier, le parquet de Flandre orientale avait confirmé qu’une enquête était en cours sur des déclarations potentiellement racistes envers la communauté rom proférées par Conner Rousseau alors qu’il interpellait des policiers dans un café de Sint Niklaas dans la nuit du 1er au 2 septembre.

Dans la foulée, Het Laatste Nieuws et VTM Nieuws avaient préparé un article et un reportage reprenant des passages du procès-verbal dressé à l’encontre du président de Vooruit. Ce dernier avait cependant obtenu en référé, le 28 septembre, une interdiction de publication.

Le responsable politique voulait en effet d’abord prendre connaissance du procès-verbal en question avant toute publication. Il y a d’ailleurs eu accès lors d’un interrogatoire à la police judiciaire fédérale de Gand le 5 octobre. Il avait alors également pu visionner les images de la caméra corporelle (bodycam) des agents de la police locale. Dans la foulée de cette audition, Conner Rousseau s’était excusé pour ses propos lors d’une conférence de presse.

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