Revenu: une forte progression dans les communes frontalières ou touristiques (infographies)

Christophe Leroy
Christophe Leroy Journaliste au Vif

En vingt ans, le revenu des ménages a progressé de manière bien différente selon la commune de résidence. Focus sur les communes frontalières et touristiques.

Fauvillers, Attert, Bastogne, Arlon, Messancy… Le revenu médian a significativement progressé dans la grande majorité des communes frontalières ou proches du Luxembourg. Toutes se démarquent par un indice de richesse en forte hausse sur vingt ans, désormais supérieur à la moyenne wallonne. Résultat: neuf des dix communes à la plus forte hausse sont situées en province de Luxembourg. Il faut cependant interpréter les évolutions avec prudence, vu le plus faible nombre d’habitants que comptent ces dernières. Par exemple, alors que la proportion de déclarations communes tend à diminuer en Wallonie (- 2,25% de 2005 à 2020), elle a augmenté dans trois entités du Top 10 (Léglise, Rendeux, Sainte-Ode), ce qui y tire le revenu médian vers le haut.

Des communes touristiques affichent une hausse notable du revenu médian, jadis bien en deçà de la moyenne wallonne. C’est le cas de La-Roche-en-Ardenne (qui passe d’un indice de 81 en 2000 à 96 en 2020) et de Durbuy (de 85 à 97). Toutefois, le choix d’y emménager semble avant tout lié au prix plus faible de l’immobilier dans ces communes, notamment par rapport à Marche-en-Famenne.

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