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Plan taxis à Bruxelles : le MR est prêt à soutenir une majorité alternative face à la « cacophonie »

Le chef du groupe MR au parlement bruxellois, Vincent De Wolf, et le député bruxellois libéral Boris Diliès ont proposé mercredi leurs services pour constituer une majorité alternative sur le plan taxi que concocte le ministre sp.a de la Mobilité, Pascal Smet.

Pour les deux élus MR, la sortie de deux députés socialistes demandant au ministre de la Mobilité de revoir sa copie alors que le gouvernement bruxellois tout entier, dont fait partie le PS, a approuvé les principes qui guideront le futur plan est « invraisemblable ».

« Dans la presse du jour, deux députés socialistes (ndlr MM. Chahid et Ikazban) invitent le ministre à revoir sa copie, à rétablir la confiance avec le secteur et à siffler la fin de la récréation.

Lorsque j’observe cette cacophonie, je crois que c’est plutôt au gouvernement qu’il faut siffler la fin de la récréation », a commenté Vincent De Wolf au sortir d’une réunion avec le ministre de la Mobilité sur ce dossier. Selon M. De Wolf, dans la mesure où le ministre Smet semble vouloir maintenir son plan, le MR est disposé à envisager une majorité de rechange pour autant que le dit plan intègre les nouvelles technologies dans le respect des règles sociales et fiscales, que le transport de personnes via des services tels que proposé par des sociétés comme Uber et Djump soient exercées dans le cadre d’une fonction accessoire, et que l’on clarifie les choses par rapport à la question de licence à laquelle sont actuellement soumis les taximen.

Boris Diliès a souligné que le MR avait été le premier à se prononcer sur le dossier de l’ouverture à de nouvelles initiatives de transport via une étude du Centre Jean Gol. La philosophie de cette étude repose sur la nécessité de mettre l’utilisateur, au centre du débat. « Contrairement aux deux députés PS qui se positionnent de manière très conservatrice en faveur du monopole des taxis qui sont chers pour l’utilisateur, le MR n’est pas opposé à l’ouverture à d’autres formules, mais il faut des règles et le gouvernement bruxellois semble aller dans ce sens », a-t-il commenté.

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