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Patrimoine mondial de l’Unesco: Plusieurs sites culturels belges y figurent

Les quatre sites miniers inscrits dimanche au patrimoine mondial de l’Unesco s’ajoutent au onze sites culturels belges répertoriés sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en Belgique depuis que notre pays a ratifié la convention de l’Unesco relative à la protection du patrimoine mondial en 1996.

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) encourage l’identification, la protection et la préservation du patrimoine culturel et naturel à travers le monde, ayant une valeur exceptionnelle pour l’humanité.

Cela fait l’objet d’un traité international intitulé Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, adopté par l’UNESCO en 1972. Le patrimoine culturel concerne les monuments, ensembles de constructions et sites avec des valeurs historiques, esthétiques, archéologiques, scientifiques, ethnologiques ou anthropologiques.

En 1998, les Béguinages flamands, la Grand-Place de Bruxelles et les quatre ascenseurs du canal du Centre et leur site, La Louvière et Le Roeulx dans le Hainaut, font leur apparition au patrimoine mondial de l’Unesco.

En 1999, les Beffrois de Belgique et de France entrent également au patrimoine mondial de l’Unesco. Vingt-trois beffrois, situés dans le nord de la France, et le beffroi de Gembloux, en province de Namur, ont été inscrits en tant que groupe et comme une extension des 32 beffrois belges inscrits en 1999 sous le nom de Beffrois de Flandre et de Wallonie.

La cathédrale Notre-Dame de Tournai, les habitations majeures de l’architecte Victor Horta à Bruxelles, le centre historique de Bruges ainsi que les minières néolithiques de silex de Spiennes à Mons viennent allonger la liste belge de ce patrimoine mondial en 2000.

En 2005, le complexe maison-ateliers-musée Plantin-Moretus, situé à Anvers, s’inscrit lui aussi sur cette liste renommée. Consacré à l’évolution de l’imprimerie du 15e au 18e siècle, ce musée va d’ailleurs construire d’ici 2016 un nouveau bâtiment afin de remplir les exigences soumises par l’Unesco dans le but de conserver son titre au patrimoine mondial.

Conçu en 1905, le palais Stoclet à Bruxelles s’est lui aussi inscrit au patrimoine de l’Unesco en 2009. Il marque un changement radical au sein de l’Art nouveau, annonçant l’Art déco et le mouvement moderniste en architecture.

Enfin, quatre sites miniers wallons viennent compléter la liste belge du patrimoine mondial de l’Unesco depuis ce dimanche 1er juillet. Il s’agit de ceux du Grand-Hornu (Mons), du Bois-du-Luc (La Louvière), du Bois du Cazier (Charleroi) et de Blegny-Mine (Liège). Symboles de la révolution industrielle, ces sites représentent les lieux les mieux conservés de l’exploitation charbonnière en Belgique, du début du 19e siècle à la seconde moitié du 20e siècle, avait indiqué la Région wallonne qui avait introduit cette candidature.

Avec Belga.

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