Nuisances sonores des avions: le FDF réfute l’argument communautaire du sp.a

(Belga) Les FDF ont fait observer mercredi que les routes actuellement suivies par les avions au-dessus de l’aéroport de Zaventem « pénalisent les Bruxellois dans leur ensemble », une situation qui, à l’inverse de ce qu’a avancé Bert Anciaux (sp.a), n’a rien de communautaire. Ils demandent un organisme de contrôle indépendant.

Les députés-échevins bruxellois Serge de Patoul et Caroline Persoons, FDF, ont dénoncé mercredi dans un communiqué le « réflexe communautaire » du chef de groupe sp.a au Sénat, Bert Anciaux. Lundi, ce dernier a appelé les partenaires flamands du gouvernement fédéral à bloquer l’initiative du secrétaire d’Etat à la Mobilité, Melchior Wathelet, relative au calcul des normes de vent, au motif que les nuisances sonores quitteraient les riches quartiers de l’est de Bruxelles et de sa périphérie est (plus francophones), pour se concentrer sur les quartiers les plus pauvres ainsi que la périphérie nord, et ainsi « mettre la paix communautaire en danger ». Le secrétaire d’Etat avait réagi en soulignant que les instructions sur le mode de calcul des normes de vent, justifiées par des raisons de sécurité, étaient assumées par l’ensemble des vice-premiers ministres et prises conformément à l’accord de gouvernement. Mercredi, le FDF a renvoyé dos à dos les protagonistes, assurant que dans la suite du « survol intensif de la capitale » décidé au cours des années 2000 – à l’époque par le ministre Bert Anciaux -, « les nouvelles routes Schouppe-Wathelet pénalisent les Bruxellois dans leur ensemble ». Le parti amarante demande au gouvernement fédéral de mettre en place un « organisme de contrôle indépendant », d’appliquer et respecter la nuit européenne qui s’étend de 23h00 à 07h00, de limiter les mouvements de jour et d’utiliser rationnellement les pistes, et de lancer une étude épidémiologique. (Belga)