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Nouveau coup de pression des partis de gauche pour le pouvoir d’achat : « Il reste des défis à relever »

L’aile gauche de la majorité fédérale a une nouvelle fois mis la pression jeudi à la Chambre pour la prolongation des mesures de soutien au pouvoir d’achat et à la mise en place d’initiatives nouvelles.

Le Premier ministre Alexander De Croo était interrogé en séance plénière de la Chambre, juste avant de se rendre à une conférence de presse consacrée à l’installation d’un groupe d’experts « pouvoir d’achat et compétitivité » chargé de formuler des propositions concrètes. La prolongation des mesures actuelles est bien sur la table, a confirmé le chef du gouvernement.

« Putain, putain, c’est vachement bien, nous sommes enfin tous des politiciens responsables », a lancé Marie-Colline Leroy (Ecolo), paraphrasant le chanteur Arno, disparu samedi dernier. Mais « il reste des défis à relever: augmenter les salaires, réduire les inégalités, faire contribuer les plus riches, offrir à nos aînés une vie décente.

 » Le coup de pression est aussi venu du PS. Malik Ben Achour, à la suite de son président de parti Paul Magnette sur La Première, a ainsi appelé à « taxer les patrimoines de plus d’un million d’euros ». « Cela rapporterait 3 milliards d’euros pour relever les bas et moyens salaires de 100 euros par mois », a-t-il lancé. Les sorties sur les contributions des plus riches ont été applaudies sur les bancs du PTB (opposition). Raoul Hedebouw a toutefois dit craindre un « effet 1er mai », avec des annonces non suivies de décisions. « Allez chercher l’argent là où il est, ce n’est pas un slogan, c’est de la politique », a ajouté le député communiste. « Ce n’est pas un moment 1er mai », a rétorqué Melissa Depraetere (Vooruit). « Pouvez-vous démontrer ce que vous faites avec le PTB? « , a-t-elle réagi. Les libéraux, aussi dans la majorité, ne se sont pas exprimés.

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