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Le prix de l’électricité plus cher en Belgique

Le prix de l’électricité que le consommateur paie en Belgique est plus cher que dans les pays voisins selon la CREG. Celui du gaz l’est également, à l’exception des Pays-Bas.

Une étude de la Commission de Régulation de l’Électricité et du Gaz (CREG) et publiée jeudi soir confirme que le belge paye plus cher son électricité que ses voisins. Ayant analysé l’évolution des prix de l’électricité et du gaz de 2009 à 2011, l’étude a été réalisée à la demande du ministre de l’Économie et du secrétaire d’Etat à l’Energie. La CREG propose des recommandations concrètes.Dans l’étude, une distinction est établie entre les composantes énergie (commodity), transport, distribution et enfin, prélèvements, surcharges et taxes. Le prix total (toutes les composantes ensemble) que le consommateur résidentiel paie pour son électricité est nettement supérieur au prix payé aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et en France, révèle le rapport de la CREG.

En moyenne, un ménage avec des approvisionnements en électricité standard payait en novembre 2010 en Belgique 216 euros/MWh, soit 756 euros/an (consommation de 3,5 MWh). Aux Pays-Bas, ce chiffre était de 607 euros/an, en Grande-Bretagne 505 euros/an et en France 468 euros/an. Seule, l’Allemagne affichait un taux plus élevé: 799 euros/an.

Les prix élevés en Belgique s’expliquent par trois composantes: le commodity (le prix que paie le consommateur pour la molécule énergétique), les tarifs de réseau de distribution et les prélèvements et surcharges.

En ce qui concerne le gaz, la CREG constate qu’un consommateur résidentiel ne paie un prix final supérieur qu’aux Pays-Bas. En Belgique, on payait en novembre 2010 60,1 euros/MWh ou 1.398 euros/an (23,26 MWh/an). En Allemagne, ce chiffre était de 1.396 euros/an, en France 1.349 euros/an et en Grande-Bretagne 937 euros/an. Seuls les Pays-Bas faisaient moins bien avec 1.500 euros/an.

Ceci est la conséquence d’une très forte taxation prélevée sur le gaz naturel aux Pays-Bas. On constate encore une fois que le commodity est payé plus cher en Belgique que dans les pays voisins. La CREG a édicté plusieurs recommandations.

« L’avantage de coût substantiel dans le chef des producteurs nucléaires doit disparaître si l’on souhaite créer des règles de jeu équitables sur le segment de production. La contribution nucléaire doit par conséquent être portée à 1,2 milliard d’euros pour 2012 et à l’avenir le système doit être maintenu et renforcé jusqu’à ce que la concurrence soit possible », indique la Commission.

La Commission demande également un soutien affiné aux énergies renouvelables et plaide pour des contrats de gaz naturel qui ne seraient plus couplés aux prix (et à l’évolution) du pétrole brut. La CREG estime également être la seule compétente pour le contrôle des formules tarifaires et propose par conséquent de bloquer les prix des clients raccordés au réseau basse tension et au réseau basse pression durant 9 mois « jusqu’à ce qu’elle ait pu étudier toutes les formules tarifaires et donner son approbation ».

En ce qui concerne les tarifs des réseaux de distribution qui représentent un coût important dans la facture totale de l’utilisateur final, la CREG recommande de supprimer les orientations relatives à la méthodologie tarifaire des dispositions légales et propose de s’appuyer sur des méthodes d’analyse comparative « qui peuvent signifier une réduction des coûts et, par conséquent, une réduction des tarifs ». La CREG souligne encore que la cotisation fédérale en termes absolus a été doublée sur la période 2009-2011.
Le prix de l’électricité plus cher en Belgique

Le prix de l’électricité que le consommateur paie en Belgique est plus cher que dans les pays voisins selon la CREG. Celui du gaz l’est également, à l’exception des Pays-Bas.

Une étude de la Commission de Régulation de l’Électricité et du Gaz (CREG) et publiée jeudi soir confirme que le belge paye plus cher son électricité que ses voisins. Ayant analysé l’évolution des prix de l’électricité et du gaz de 2009 à 2011, l’étude a été réalisée à la demande du ministre de l’Économie et du secrétaire d’Etat à l’Energie. La CREG propose des recommandations concrètes.Dans l’étude, une distinction est établie entre les composantes énergie (commodity), transport, distribution et enfin, prélèvements,
surcharges et taxes. Le prix total (toutes les composantes ensemble) que le consommateur résidentiel paie pour son électricité est nettement supérieur au prix payé aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et en France, révèle le rapport de la CREG.

En moyenne, un ménage avec des approvisionnements en électricité standard payait en novembre 2010 en Belgique 216 euros/MWh, soit 756 euros/an (consommation de 3,5 MWh). Aux Pays-Bas, ce chiffre était de 607 euros/an, en Grande-Bretagne 505 euros/an et en France 468 euros/an. Seule, l’Allemagne affichait un taux plus élevé: 799 euros/an.

Les prix élevés en Belgique s’expliquent par trois composantes: le commodity (le prix que paie le consommateur pour la molécule énergétique), les tarifs de réseau de distribution et les prélèvements et surcharges.

En ce qui concerne le gaz, la CREG constate qu’un consommateur résidentiel ne paie un prix final supérieur qu’aux Pays-Bas. En Belgique, on payait en novembre 2010 60,1 euros/MWh ou 1.398 euros/an (23,26 MWh/an). En Allemagne, ce chiffre était de 1.396 euros/an, en France 1.349 euros/an et en Grande-Bretagne 937 euros/an. Seuls les Pays-Bas faisaient moins bien avec 1.500 euros/an.

Ceci est la conséquence d’une très forte taxation prélevée sur le gaz naturel aux Pays-Bas. On constate encore une fois que le commodity est payé plus cher en Belgique que dans les pays voisins. La CREG a édicté plusieurs recommandations.

« L’avantage de coût substantiel dans le chef des producteurs nucléaires doit disparaître si l’on souhaite créer des règles de jeu équitables sur le segment de production. La contribution nucléaire doit par conséquent être portée à 1,2 milliard d’euros pour 2012 et à l’avenir le système doit être maintenu et renforcé jusqu’à ce que la concurrence soit possible », indique la Commission.

La Commission demande également un soutien affiné aux énergies renouvelables et plaide pour des contrats de gaz naturel qui ne seraient plus couplés aux prix (et à l’évolution) du pétrole brut. La CREG estime également être la seule compétente pour le contrôle des formules tarifaires et propose par conséquent de bloquer les prix des clients raccordés au réseau basse tension et au réseau basse pression durant 9 mois « jusqu’à ce qu’elle ait pu étudier toutes les formules tarifaires et donner son approbation ».

En ce qui concerne les tarifs des réseaux de distribution qui représentent un coût important dans la facture totale de l’utilisateur final, la CREG recommande de supprimer les orientations relatives à la méthodologie tarifaire des dispositions légales et propose de s’appuyer sur des méthodes d’analyse comparative « qui peuvent signifier une réduction des coûts et, par conséquent, une réduction des tarifs ». La CREG souligne encore que la cotisation fédérale en termes absolus a été doublée sur la période 2009-2011.

Avec Belga

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