L’Asie et l’Europe se rencontrent au Laos pour se rassurer mutuellement

(Belga) Une cinquantaine de chefs d’Etats et de gouvernements asiatiques et européens se retrouvent lundi au Laos (sud-est asiatique) pour tenter de se rassurer sur l’interdépendance croissante des deux continents, alors que la crise de la dette européenne pèse aussi sur l’économie asiatique, désireuse de poursuivre sa croissance à l’instar du pays hôte de ce sommet bisannuel.

Le président de l’Union européenne Herman Van Rompuy et le chef de la Commission européenne Jose Manuel Barroso feront le déplacement, ainsi que le président français François Hollande ou encore le chef du gouvernement italien Mario Monti. Le Premier ministre belge Elio Di Rupo, retenu à Bruxelles par la confection laborieuse du budget 2013, a laissé la place au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement Paul Magnette, présent à Vientiane lundi et mardi. L’Europe, affaiblie par quatre années de crises économiques et financières successives, devra faire bonne figure face à des investisseurs asiatiques dont certains craignent un effondrement de l’union monétaire, qui ne manquerait pas de faire plonger les commandes en provenance du vieux continent. Au premier rang de ces pays inquiets, la Chine a acheté ces derniers mois des obligations émises par les Etats de la zone euro et le fonds européen de stabilité financière, et reste prête à coopérer avec le futur fonds de sauvetage permanent. Pour garantir le succès du sommet, elle n’a pas lésiné sur l’aide financière et en infrastructures apportée au Laos, petit Etat communiste enclavé qui compte sur ce 9e sommet « ASEM » pour affirmer sa capitale Vientiane comme potentielle plaque tournante du commerce régional, et gagner ses galons de prochain membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). (BPE)

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