La Flandre entendait déjà diminuer de 50% le nombre de victimes de la route entre 2010 et 2020. L'objectif n'a pas été atteint. © BELGA IMAGE

La N-VA veut que les Régions puissent enclencher une phase régionale de gestion de crise

Si cela ne tenait qu’à la N-VA, la Flandre devrait prendre davantage les rennes de la gestion de crise. La formation nationaliste veut que la Flandre cesse d’être totalement dépendante du centre de crise fédéral dans les situations d’urgence et souhaite qu’il soit possible de déclarer une « phase régionale » de crise, ressort-il d’une note de base pour une nouvelle réglementation préparée par six députés flamands N-VA. Aux yeux de ceux-ci, son contenu devrait mieux armer le nord du pays contre une future pandémie.

La coordination pendant une période de crise peut actuellement se faire à trois niveaux: communal, provincial ou fédéral. Il semble que la phase fédérale de la gestion de la crise de la pandémie de Covid 19 soit sur le point de s’achever.

Le fait que la Flandre ne dispose actuellement d’aucune compétence à part entière en matière de gestion de crise fait mal, aux yeux de la N-VA. Si une situation d’urgence survient à un niveau supra-local, c’est au gouverneur de la province de s’en charger. Et si l’urgence dépasse les limites provinciales, la Flandre dépend du centre de crise national.

La Flandre dispose d’un centre de crise qui se concentre principalement sur sa propre administration publique et ses opérations. En cas de crise générale sur le territoire flamand, la Flandre dépend entièrement du centre de crise national. La N-VA, qui est majoritaire en Flandre, souhaite que la Flandre développe un centre de crise à part entière.

Pour être en mesure d’anticiper et de réagir aux crises qui ont un impact sur leurs propres domaines, des transferts de compétences supplémentaires sont nécessaires.

Les nationalistes flamands veulent également que soit ajoutée une phase régionale, dans laquelle la coordination est entre les mains du ministre-président. Si une phase fédérale est enclenchée malgré tout, la politique de crise devrait être organisée sur une base interfédérale, indique le document.

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