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La N-VA veut imposer un test linguistique aux médecins à Bruxelles

Cinq députés N-VA ont rédigé une proposition de loi « relative à l’instauration d’un test linguistique pour les prestataires de soins ressortissants de l’Union européenne », qui irrite notamment la cdH Catherine Fonck qui qualifie le texte de « particulièrement sournois ». L’information est rapportée vendredi par Le Soir et Sudpresse.

Le texte tient en quelques lignes. Il vise à insérer un article complémentaire dans l’arrêté royal qui réglemente les professions de santé. Il y serait précisé que les praticiens visés (médecins, pharmaciens, dentistes, kinésithérapeutes, infirmiers et sages-femmes) « ne peuvent exercer leur profession que s’ils peuvent prouver leur connaissance de la langue ou des langues officielles de la région linguistique dans laquelle ils exercent ». « Cette preuve peut être fournie au moyen de la langue du diplôme ou par un examen linguistique ». Concrètement, le texte obligerait les prestataires de soins travaillant à Bruxelles, ou dans les communes à facilités, à démontrer qu’ils sont bilingues. L’exercice de la profession serait soumis à cette condition.

Catherine Fonck, chef de groupe cdH à la Chambre, parle d’une « véritable bombe à retardement ». « Les exigences de la N-VA sont disproportionnées avec les besoins du terrain », ajoute-t-elle, se disant également inquiète que « la ministre de la Santé ne rassure pas sur ce sujet ».

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