La momie retrouvée. © C mrah. Bruxelles.

La momie qui avait mystérieusement disparu…

Guy Gilsoul Journaliste

En 1970, les musées du Cinquantenaire confient deux de leurs momies à deux médecins pour autopsie. Elles ne reviendront jamais. Version officielle : elles n’ont pas survécu.

C’est vrai pour l’une d’entre elles. Pour l’autre aussi croit-on au musée. Sauf qu’à la suite de l’exposition « Sarcophages, sous les étoiles de Nout » présentée l’année dernière, le fils d’un des anatomistes contacte le musée. Et si la momie reçue en héritage était la « disparue » ? Voilà comment après 46 ans, la momie égyptienne datant de l’époque romaine et en parfait état de conservation a été amenée samedi dernier aux cliniques Saint-Luc afin de passer un premier scanner. En fait, l’étude des sarcophages et momies au coeur de l’exposition de 2015 avance à pas de géants. Dernièrement, un colloque réunissait ainsi à Lisbonne tous les conservateurs de musées possédant une ou plusieurs (c’est le cas de Bruxelles) des 450 momies en provenance du site de Deir El Bahari découvert en 1894. Pour l’automne 2017, Luc Delvaux, l’actuel conservateur de la section, annonce, grâce au soutien des amis du musée, l’ouverture d’une nouvelle salle entièrement consacrée aux rituels funéraires de l’Egypte ancienne. Et sans doute aussi, une volumineuse publication faisant la synthèse des toutes nouvelles découvertes.

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