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Généralistes: Onkelinx craint une grave pénurie

Le nombre de médecins généralistes en Belgique diminue et cette érosion va s’accélérer ces dix prochaines années, selon l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (Inami). La ministre fédérale de la Santé, Laurette Onkelinx, en appelle dès lors à la suppression du « numerus clausus », peut-on lire dans Le Soir.

On compte actuellement officiellement 12.228 généralistes mais à peine 8.200 ont une pratique régulière, selon l’Inami, soit une densité de 0,8 équivalent temps-plein pour 1.000 habitants. Or, si l’évolution de la densité de praticiens, entre 2000 et 2010, est à la hausse pour toutes les spécialisations, la médecine générale fait exception.

Et le secteur va connaître une érosion accrue, ces dix prochaines années, en raison des départs à la pension notamment. Le rapport de l’Inami indique que les autorités ont déjà réagi, notamment au travers de subsides aux jeunes médecins, de la création de postes de garde, etc, « mais l’impact sur le recrutement tarde à arriver… les généralistes qui vont partir à la retraite ne sont pas remplacés par un nouvel effectif en nombre suffisant », selon l’étude.

La ministre fédérale de la Santé, Laurette Onkelinx, craint « une grave pénurie » et estime aujourd’hui que le numerus clausus n’a plus de raison d’être. Elle a demandé à la Commission de planification de l’offre médicale, qui édicte les quotas, d e lui faire des propositions pour la rentrée. Il faudrait former au moins 4.500 généralistes, dans les dix ans, pour maintenir l’effectif actuel.

Avec Belga.

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