Découverte d’un cadavre à Tournai: la victime a été tuée par asphyxie

(Belga) La Tournaisienne âgée de 52 ans dont le corps sans vie a été découvert samedi midi dans son habitation de Barry, est morte par asphyxie. Il s’agit de Véronique Mercier. L’époux de la quinquagénaire a quant à lui disparu. « Rien ne permet pour l’instant de soupçonner le mari », a précisé dimanche midi Mme Scleich, substitut du procureur du roi de Tournai.

Le parquet de Tournai lancera dimanche soir ou lundi matin un avis de disparition concernant le mari de la victime. Ce dernier, Philippe Laurent, est un sculpteur né en mai 1950. Sa disparition est considérée comme inquiétante. Selon le parquet de Tournai, les deux véhicules du couple étaient sur place et n’avaient pas bougé depuis plusieurs jours. Samedi midi, invité par Mme Mercier et son mari pour dîner, un couple de voisins s’est rendu à leur domicile. Le couple occupe une ancienne école de la rue de l’Eglise à Barry, un bâtiment en cours de rénovation. Ayant trouvé porte close, les invités se sont rendus chez un autre voisin qui avait les clés du bâtiment. Après avoir fouillé les diverses pièces, ils se sont rendus au grenier où ils ont découvert le cadavre de la victime, assise sur un meuble bas. Celle-ci avait les pieds et mains liés à l’aide d’une corde ainsi qu’un chiffon dans la bouche et un bâillon par-dessus. Le médecin légiste qui a examiné le corps a fait état d’hématomes sur le visage de la quinquagénaire. Selon lui, Mme Mercier est morte par asphyxie et son décès remonterait à lundi dernier. D’après le parquet de Tournai, le couple était sans histoire. Véronique Mercier était professeur d’histoire de l’art à l’Institut St-Luc de Ramegnies-Chin. Le dossier a été mis à l’instruction à Tournai auprès de la juge Dierick. L’enquête est menée par la PJF locale. (Belga)

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