Georges-Louis Bouchez

Code de bonne conduite: le MR le respectera « sans aucune exception » et propose d’approfondir ces textes

Le MR « réaffirme son engagement à respecter sans aucune exception l’ensemble des dispositions adoptées dans les chartes de la démocratie et le code de bonne conduite entre partis démocratiques à l’encontre des formations ou partis qui manifestement portent des idéologies ou propositions susceptibles d’attenter aux principes démocratiques qui fondent notre système politique », affirme-t-il samedi, au lendemain de la tempête provoquée par le débat entre le président des libéraux francophones, Georges-Louis Bouchez et le leader du Vlaams Belang, Tom Van Grieken.

Le MR estime toutefois « nécessaire d’approfondir ces textes en y intégrant les nouvelles menaces qui pèsent sur nos démocraties, à savoir les extrémismes de droite comme de gauche, les radicalismes religieux et les populismes en tout genre. »

« Il est également utile d’intégrer dans ces textes les nouvelles réalités dues à l’émergence de nouveaux moyens de communication« , poursuit le parti qui propose dès lors à l’ensemble des partis démocratiques francophones de travailler en ce sens.

« II serait également salutaire dans un second temps d’échanger avec les partis démocratiques néerlandophones sur ces fléaux pour notre démocratie et notre pays« , ajoutent encore les libéraux. « Ces temps troublés exigent de nous la plus grande mobilisation sans ambigüité contre les ennemis de la démocratie », concluent-ils.

Vendredi, le PS, Ecolo et les Engagés avaient estimé qu’une « ligne rouge avait été franchie » par Georges-Louis Bouchez après son débat, la veille, avec le président du Vlaams Belang dans l’émission Terzake sur la chaîne publique flamande.

Les trois partis francophones demandaient dès lors aux « instances habilitées du MR » de « clarifier » leur position « d’ici lundi midi », quant à l’engagement du Mouvement réformateur par rapport à une charte signée en 2002, réaffirmant le principe du cordon sanitaire. Cette dernière est accompagnée d’un code de bonne conduite en 16 points, « à l’encontre des formations ou partis qui manifestement portent des idéologies ou des propositions susceptibles d’attenter aux principes démocratiques qui fondent notre système politique ». Le 11e point de ce code stipule qu’il faut « refuser de participer à tout débat télévisuel ou radiophonique auquel un mandataire issu de ces formations ou partis participerait ».

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