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Brussels Airport s’apprête à rendre hommage aux victimes des attentats du 22 mars

Quelque 1.500 personnes sont attendues mercredi à l’aéroport de Zaventem pour commémorer le premier anniversaire des attaques terroristes du 22 mars. « L’émotion demeure forte, c’est une période difficile depuis plusieurs semaines », a confié le CEO de Brussels Airport, Arnaud Feist, dans un entretien accordé à l’agence Belga.

Le couple royal, le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement, ainsi que des centaines de personnes de la communauté aéroportuaire rendront hommage aux 16 morts et à tous les blessés frappés dans le terminal des départs.

Une minute de silence sera respectée à 7h58, moment de la première déflagration dans l’aéroport. Pendant environ un quart d’heure autour de cet instant, aucun avion n’atterrira ni ne décollera de Zaventem, a précisé M. Feist.

Vers 08h30, les délégations présentes iront redécouvrir l’oeuvre en bronze « Flight in mind » d’Olivier Strebelle. Celle-ci, qui se trouvait précédemment dans le hall des départs, a été endommagée lors des attentats. Elle a été restaurée, portant toujours les traces de l’explosion, et replacée dans un parc au début du chemin d’accès à l’aéroport de Zaventem.

Arnaud Feist souligne l’importance du respect des victimes et de leurs familles lors des commémorations de mercredi. « Nous ferons tout notre possible pour que les victimes et leurs familles ne soient pas surexposées aux caméras et aux demandes d’interview. » Il exprime également sa volonté de donner à Brussels Airport « un environnement de travail où tous les employés de l’aéroport, la police, etc. peuvent travailler en toute sécurité et se sentir bien. »

40 millions d’euros d’impact financier

L’impact financier des attentats du 22 mars qui ont frappé l’aéroport de Zaventem s’élève à quelque 90 millions d’euros pour Brussels Airport, a indiqué le CEO de l’entreprise, Arnaud Feist, lors d’un entretien accordé à l’agence Belga. Les assurances interviennent pour un montant d’environ 50 millions d’euros, précise-t-il, ce qui laisse une ardoise de 40 millions d’euros à prendre en charge pour Brussels Airport.

Les assurances interviennent notamment pour les dégâts portés aux infrastructures, les coûts opérationnels directement liés aux attaques et la perte d’exploitation. Celle-ci englobe la baisse du trafic enregistrée dans les six mois qui ont suivi les attentats.

En 2015, Brussels Airport avait enregistré un chiffre d’affaires de 520 millions d’euros. La perte financière des attaques s’élève ainsi à près de 8% de ce montant, soit un impact « important », selon M. Feist.

Le CEO demeure cependant optimiste pour l’avenir, espérant que 2017 constitue une « année record » pour l’aéroport. Après d’excellents mois de janvier et février, il ambitionne de poursuivre le développement des activités sur le site, notamment celles de cargo, qui connaissent une croissance importante. « J’espère que 2017 sera l’année de la renaissance pour Brussels Airport. »

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