Avec 23 sièges sur 55, le leader de la N-VA, Bart De Wever doit trouver au moins 5 sièges supplémentaires pour obtenir une majorité à Anvers. Il entame cette semaine un deuxième tour de discussions avec les têtes de listes des autres formations.
Vainqueur du scrutin du 14 octobre dernier, le leader de la N-VA entame cette semaine un deuxième tour de discussions avec les têtes de listes des autres formations dans la perspective de constituer une majorité communale à Anvers.
Dans son rôle d’informateur, Bart De Wever compte surtout s’attarder sur les finances d’Anvers. Le nouveau tour comportera donc deux volets: un technique, consacré aux recettes et dépenses prévisibles au cours de la législature et un moment de concertation politique durant lequel on recherchera un accord sur l’estimation des chiffres et de « la réalité budgétaire sous-jacente ». Pour la N-VA, un tel accord est inévitable avant d’entamer des discussions sur une coalition proprement dite. Les réunions auront lieu au cours des trois prochains jours.
Plusieurs coalitions possibles
Comme la N-VA a exclu de la discutions le Vlaams Belang et que le PVDA – PTB ne veut pas monter dans une majorité avec la N-VA, il reste trois grandes possibilités de coalitions.
une large majorité réunissant la N-VA et la Liste du bourgmestre (une liste sp.a et CD&V). Le problème, c’est que Patrick Janssens, le bourgmestre sp.a sortant exige d’avoir Groen à ses côtés. Autre possibilité : une coalition N-VA, Groen et Open VLD. Mais Groen ne semble pas prêt à monter dans une coalition avec deux partis de droite. Une coalition entre la NVA et le CD&V est également possible. Mais cela voudrait dire que le CD&V abandonne le sp.a avec qui il est aux commandes dans de nombreuses communes de Flandre.
Grand vainqueur du scrutin, Bart De Wever est condamné aux compromis à Anvers. Un rôle dans lequel le leader de la N-VA ne s’est jamais montré très convaincant, pour ne pas dire à la limite de l’erreur de casting.
Avec Belga
