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Bart De Wever : « Il faut maintenant une locomotive »

Le président de la N-VA, Bart De Wever, regrette qu’Elio Di Rupo ne se soit pas clairement déclaré candidat premier ministre. « Après onze mois de discussions, nous avons un train. Il faut maintenant une locomotive », a-t-il commenté mercredi matin.

Bart De Wever a été interrogé sur la situation politique alors qu’il se rendait à la présentation du livre d’Alain Destexhe (MR) sur le Mouvement flamand.

Il a répété que pour lui cela n’avait pas de sens d’entamer des négociations à neuf partis. « Cela ne fait qu’alimenter la méfiance et les spéculations sur qui sera finalement mis à l’écart. Or, pour avoir de vraies négociations, il faut un climat de confiance », a-t-il dit.

Pour lui, commencer par des rencontres bilatérales avec neuf partis revient à une nouvelle phase d’information « car pour entamer la phase de formation, il faut faire le choix des partenaires ». Et d’ajouter que lorsque les partis disposeront de la note et se seront prononcés à son sujet, il espère qu’il sera possible de passer rapidement à la phase de formation.

Bart De Wever a encore indiqué que pour son parti, le fait qu’on aborde enfin le socio-économique est positif, « mais il ne faut pas perdre de vue que le socio-économique et l’institutionnel sont liés ».

Sur le contenu de la note, M. De Wever a souligné que le formateur connaissait les points de vue de son parti tant sur le socio-économique que sur l’institutionnel. Il a aussi une nouvelle fois regretté de ne pas avoir été averti par le palais de la désignation d’Elio Di Rupo en tant que formateur.

Enfin, il s’est abstenu de tout commentaire sur un éventuel deadline. « Ce n’est pas moi qui suit à la manoeuvre », s’est-il contenté de dire.

Le Vif.be, avec Belga

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