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Bart De Wever « craint » de ne pas arriver à un accord

Bart De Wever a pris la parole devant une foule d’entrepreneurs wallons lors d’une conférence au Cercle de Wallonie à Namur ce mardi midi. Le thème du jour : « vivre ensemble ».

Parmi les personnes présentes pour assister à cette conférence très attendue, une foule d’entrepreneurs wallons et de politiques : Hervé Jamar, ancien Secrétaire d’Etat, Willy De Meyer, bourgmestre de Liège, Josly Piette, ancien ministre de l’Emploi, Hervé Hasquin, ancien président de la Communauté française et Didier Reynders, ministre des Finances.

Bart De Wever a réaffirmé sa volonté d’arriver à un accord, tout en se montrant sceptique quant à l’issue des négociations : « Je ne veux pas d’élections. Je veux un accord mais je ne suis pas sûr que l’on va y arriver », a-t-il expliqué.

« Nous, à la N-VA, nous avons offert le poste de Premier ministre à Elio Di Rupo. Pourquoi l’a-t-on fait ? On a réalisé que si l’on veut un changement, offrir le poste de Premier ministre à Elio Di Rupo était un signe qu’on ne voulait ni la révolution, ni le chaos », a-t-il ajouté.

« Je ne peux pas nier qu’en prenant cette décision au mois de juin dernier, c’était pour former un gouvernement avant l’été. Ma crainte à ce moment là était qui si on n’y arrivait pas vite, on n’y arriverait jamais. »

« C’est encore ma crainte actuellement. On a perdu le ‘momentum’, va-t-on le retrouver ? Je ne sais pas », a conclu le président du parti nationaliste flamand.

M. De Wever a également donné aux entrepreneurs wallons sa vision de l’histoire de la Belgique qui a mené à l’avènement de deux démocraties, l’une francophone et l’autre flamande, radicalement différentes. Il a énuméré les domaines où les divergences se ressentaient particulièrement -politique socio-économique, asile et migration, sécurité sociale, etc.- tout en se refusant à intervenir dans un jeu francophone dominé par le PS.

Interrogé à propos du MR comme partenaire éventuel de coalition, il est resté très prudent. « Le PS a gagné en Wallonie. Il mène la danse. Ce n’est pas à moi de dire qui va être à la table des négociations. On peut se retrouver à une table de déjeuner mais je n’ai pas le pouvoir de dire aux francophones: il faut changer la formule », a-t-il fait remarquer

Le Vif.be

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