Le violent incendie a dévasté un chef-d'oeuvre de l'art gothique, monument emblématique de la France et de la chrétienté, popularisé notamment par le roman de Victor Hugo Notre-Dame de Paris (1831). © VERONIQUE DE VIGUERIE/GETTY IMAGES

Notre-Dame dévastée, Paris défiguré

Toiture partie en fumée, charpente séculaire détruite, flèche effondrée sous les yeux de la foule… : il faudra du temps et des moyens exceptionnels pour reconstruire le monument le plus visité de France.

Elles ont résisté. Les tours jumelles de Notre-Dame qui, depuis plus de huit siècles, marquent la géographie parisienne ne se sont pas effondrées lors du terrible incendie qui a ravagé la cathédrale. Et la structure du bâtiment visité chaque année par plus de 13 millions de personnes a pu être sauvée. Mais l’étendue des dégâts est énorme. Une partie de la voûte est fragilisée. Les deux tiers de la toiture ont été dévorés par les flammes. Joyau de l’architecture médiévale, la charpente, surnommée  » la forêt « , est partie en fumée. La flèche qui surplombait l’édifice, rétablie en 1860 et qui avait survécu aux deux guerres mondiales, a disparu dans le brasier, sous l’oeil horrifié des badauds massés le long des quais de Seine. Le feu s’est déclaré dans les combles, le 15 avril, vers 18 h 50, et n’a pu être maîtrisé que le lendemain à l’aube. Les enquêteurs privilégient la piste d’un accident lié aux travaux de rénovation en cours. La reconstruction de Notre-Dame prendra plusieurs années, voire des décennies selon certains. Des voix, anonymes ou non, en France mais aussi à l’étranger, ont exprimé leur volonté de participer à cette coûteuse restauration.

Cette vue aérienne prise depuis un drone et retransmise dans le poste de commandement provisoire des pompiers montre l'ampleur des dégâts sur la toiture.
Cette vue aérienne prise depuis un drone et retransmise dans le poste de commandement provisoire des pompiers montre l’ampleur des dégâts sur la toiture.© DR
Les pompiers de Paris ont lutté contre le feu jusqu'au 16 avril à l'aube. Objectif prioritaire : sauvegarder le beffroi nord, pour éviter l'effondrement des bourdons et des tours.
Les pompiers de Paris ont lutté contre le feu jusqu’au 16 avril à l’aube. Objectif prioritaire : sauvegarder le beffroi nord, pour éviter l’effondrement des bourdons et des tours.© SERGE TENANI/BELGAIMAGE
L'émotion a été mondiale, de l'Asie à l'Amérique, devant les images de Notre-Dame de Paris, ce symbole de l'histoire en feu et en cendres. Dès les premières heures de l'incendie, une foule d'anonymes, fidèles, parisiens ou touristes, est venue se recueillir au chevet de la cathédrale. Des statues avaient été déplacées le 11 avril, afin de les restaurer.
L’émotion a été mondiale, de l’Asie à l’Amérique, devant les images de Notre-Dame de Paris, ce symbole de l’histoire en feu et en cendres. Dès les premières heures de l’incendie, une foule d’anonymes, fidèles, parisiens ou touristes, est venue se recueillir au chevet de la cathédrale. Des statues avaient été déplacées le 11 avril, afin de les restaurer.© PHOTO NEWS
L'émotion a été mondiale, de l'Asie à l'Amérique, devant les images de Notre-Dame de Paris, ce symbole de l'histoire en feu et en cendres. Dès les premières heures de l'incendie, une foule d'anonymes, fidèles, parisiens ou touristes, est venue se recueillir au chevet de la cathédrale. Des statues avaient été déplacées le 11 avril, afin de les restaurer.
L’émotion a été mondiale, de l’Asie à l’Amérique, devant les images de Notre-Dame de Paris, ce symbole de l’histoire en feu et en cendres. Dès les premières heures de l’incendie, une foule d’anonymes, fidèles, parisiens ou touristes, est venue se recueillir au chevet de la cathédrale. Des statues avaient été déplacées le 11 avril, afin de les restaurer.© BERTRAND GUAY/BELGAIMAGE
L'émotion a été mondiale, de l'Asie à l'Amérique, devant les images de Notre-Dame de Paris, ce symbole de l'histoire en feu et en cendres. Dès les premières heures de l'incendie, une foule d'anonymes, fidèles, parisiens ou touristes, est venue se recueillir au chevet de la cathédrale. Des statues avaient été déplacées le 11 avril, afin de les restaurer.
L’émotion a été mondiale, de l’Asie à l’Amérique, devant les images de Notre-Dame de Paris, ce symbole de l’histoire en feu et en cendres. Dès les premières heures de l’incendie, une foule d’anonymes, fidèles, parisiens ou touristes, est venue se recueillir au chevet de la cathédrale. Des statues avaient été déplacées le 11 avril, afin de les restaurer.© ANIA FREINDORF/BELGAIMAGE
L'émotion a été mondiale, de l'Asie à l'Amérique, devant les images de Notre-Dame de Paris, ce symbole de l'histoire en feu et en cendres. Dès les premières heures de l'incendie, une foule d'anonymes, fidèles, parisiens ou touristes, est venue se recueillir au chevet de la cathédrale. Des statues avaient été déplacées le 11 avril, afin de les restaurer.
L’émotion a été mondiale, de l’Asie à l’Amérique, devant les images de Notre-Dame de Paris, ce symbole de l’histoire en feu et en cendres. Dès les premières heures de l’incendie, une foule d’anonymes, fidèles, parisiens ou touristes, est venue se recueillir au chevet de la cathédrale. Des statues avaient été déplacées le 11 avril, afin de les restaurer.© DANIEL DERAJINSKI/BELGAIMAGE
L'émotion a été mondiale, de l'Asie à l'Amérique, devant les images de Notre-Dame de Paris, ce symbole de l'histoire en feu et en cendres. Dès les premières heures de l'incendie, une foule d'anonymes, fidèles, parisiens ou touristes, est venue se recueillir au chevet de la cathédrale. Des statues avaient été déplacées le 11 avril, afin de les restaurer.
L’émotion a été mondiale, de l’Asie à l’Amérique, devant les images de Notre-Dame de Paris, ce symbole de l’histoire en feu et en cendres. Dès les premières heures de l’incendie, une foule d’anonymes, fidèles, parisiens ou touristes, est venue se recueillir au chevet de la cathédrale. Des statues avaient été déplacées le 11 avril, afin de les restaurer.© STEPHANE KLEIN/BELGAIMAGE
À l'intérieur du bâtiment, des gravats fumants recouvrent le choeur et l'autel. Une partie de la voûte s'est effondrée.
À l’intérieur du bâtiment, des gravats fumants recouvrent le choeur et l’autel. Une partie de la voûte s’est effondrée.© PHILIPPE WOJAZER/PHOTO NEWS
Le moment tragique où la flèche qui surplombait l'édifice est tombée.
Le moment tragique où la flèche qui surplombait l’édifice est tombée.© PASCAL LEFLOCH/REPORTERS
La Ville de Paris a mis à l'abri des oeuvres et objets religieux de la cathédrale. La couronne d'épines, la tunique de saint Louis et quelques calices sont sauvés. Mais beaucoup de tableaux sont détruits.
La Ville de Paris a mis à l’abri des oeuvres et objets religieux de la cathédrale. La couronne d’épines, la tunique de saint Louis et quelques calices sont sauvés. Mais beaucoup de tableaux sont détruits.© CHESNOT/GETTY IMAGES

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire