Une des "filles de Tourgueniev" immortalisées par Philippe Herbet. © Philippe Herbet Galerie Jacques Cerami

Les Filles de Tourgueniev

Qui se souvient de Zénaïde Alexandrovna Zassékine, beauté singulière dont Vladimir Petrovitch tombe éperdument amoureux dans Premier amour, l’édifiant roman signé en 1860 de la main d’Ivan Tourgueniev? Nous. A l’ époque de cette inoubliable lecture, cette silhouette de papier magnétique nous a longtemps inspiré la crainte et le désir. A travers plusieurs de ses écrits, Tourgueniev a créé un genre d’idéal féminin slave, heureusement pas toujours aussi vénéneux que Zénaïde Alexandrovna. L’ artiste belge Philippe Herbet a été marqué par le romantisme de ces héroïnes. A tel point qu’aujourd’hui encore, muni de son appareil, il arpente la Russie en quête de ces « filles de Tourgueniev ». Bonne nouvelle, elles subsistent encore dans le pays de Vladimir Poutine. Sceptique? L’intéressé expose une quarantaine d’images pudiques – dont un tiers est inédit – autour d’une certaine construction russe de la grâce.

A la Galerie des beaux-arts, à Liège, jusqu’au 28 août.

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