Les cas de faux CST se sont intensifiés en France puis le décès d'une femme de 57 ans. © iStock

Les CST ne seront finalement pas désactivés le 1er mars

Stagiaire Le Vif

Pour conserver son Covid Safe Ticket au-delà du 1er mars, la dose de rappel n’est finalement plus obligatoire. Le processus pour modifier le CST étant trop long, et les politiques peu motivés pour le mettre en oeuvre, la dernière décision du Codeco ne sera pas mise en application début mars.

La dose de booster ne sera pas obligatoire pour disposer d’un Covid Safe Ticket valide à partir du 1er mars, révèle Le Soir. D’ici la date butoir, « le processus législatif ne sera pas terminé », confirme le cabinet du ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke. « Le changement des règles ne sera donc pas possible à cette date. »

Lors du Comité de Concertation du 21 janvier, il avait en effet été décidé que la dose de booster serait nécessaire dès le 1er mars pour conserver le précieux sésame. Pour expliquer ce changement de politique, le Soir pointe du doigt la longueur du processus pour modifier la réglementation liée au CST, passant par les différents gouvernements, parlements et autres instances, mais aussi un manque de « volonté politique ». Il faut dire que depuis le dernier Codeco, les chiffres de la situation épidémiologique se sont améliorés.

Si dès le 1er mars, le CST sera toujours obligatoire pour pénétrer dans les lieux culturels, les centres sportifs et l’horeca, certains politiques et experts plaident pour un passage au code jaune sur le baromètre, et donc l’abandon du CST. Une décision qui devrait voir le jour ce vendredi 4 mars, lors du prochain Codeco.

Attention, le CST sera toutefois toujours nécessaire pour voyager dans certains pays. Depuis mi-février, en Europe, pour disposer d’un pass vaccinal valide, le rappel vaccinal doit dater de moins de neuf mois. Dès lors, une personne qui s’est vu administrer la deuxième dose de vaccin avant le 15 mai 2021 ne sera plus considérée comme vaccinée par l’Union. Par contre, les autorités européennes considèrent une infection comme étant équivalente à une dose de rappel.

Le « certificat numérique européen Covid » n’est toutefois pas une condition sine qua non pour voyager en Europe, certains pays disposant de leur propre législation. Si l’Autriche ou encore l’Italie appliquaient déjà ce délai de neuf mois, la France par exemple a réduit cette période de validité à quatre mois. La Suisse, de son côté, ne demande aucun document.

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