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J-5 avant la désactivation de certains Covid Safe Ticket: que faire après le 1er mars ?

Stagiaire Le Vif

Dans une semaine, les personnes vaccinées depuis plus de cinq mois, mais n’ayant pas reçu la dose de booster, ne disposeront plus d’un Covid Safe Ticket valide. Si vous n’avez pas été « boosté », il vous reste quelques jours pour faire votre rappel.

Dès le 1er mars, la durée de validité du Covid Safe Ticket sera raccourcie à cinq mois après les premières doses (c’est-à-dire une dose de Johnson&Johnson ou deux doses de Pfizer, Moderna et AstraZeneco). Les personnes ayant été vaccinées avant le 1er octobre, et n’ayant pas encore reçu leur dose de booster, ne disposeront donc plus d’un CST valide. Par contre, si vous vous êtes vu administrer la dose de rappel, la validité de votre QR Code est actuellement illimitée.

La validité du certificat de rétablissement sera également raccourcie à 150 jours, contrairement à 180 jours auparavant. Si vous avez été testé positif au coronavirus avant le 1er octobre, votre certificat ne sera donc plus valide.

Par contre, si vous comptez vous faire vacciner la troisième dose dans les prochains jours, votre CST sera valide directement après l’injection du vaccin, indique l’AVIQ. Si vous ne souhaitez pas vous faire vacciner, un CST de testing est toujours accepté, jusqu’au lendemain du jour du test s’il s’agit d’un antigénique, ou deux jours après les résultats du test si c’est un PCR.

Pour les voyages, les premières doses restent valables 270 jours et le certificat de rétablissement est valide pendant 180 jours après le test positif.

Seuls les plus de 18 ans sont concernés par ces changements, décidé lors du Comité de Concertation du 21 janvier. Lors de ce Codeco, le Premier ministre avait assuré que l’utilisation du CST sera ré-examinée une fois que « les contaminations et la situation dans nos hôpitaux sont stabilisées ».

Si le passage au code jaune, et donc l’abandon du CST, devraient être validé lors du prochain Codeco, prévu mi-mars, ce dernier pourrait même être anticipé, au vu des chiffres encourageants d’évolution de la pandémie.

« Pas un jour de trop »

La semaine passée, invité à DH radio, Philippe Close, avait indiqué vouloir mettre un terme dès que possible à l’obligation du CST, reprenant la formule d’Alexander De Croo : « Pas un jour de trop ». « Dès qu’on le peut, il faut le faire sauter car son efficacité est quand même en train de diminuer », avait ajouté le bourgmestre socialiste de la ville de Bruxelles. Le lendemain, lors de la matinale de Bel-RTL, le président du PS, Paul Magnette, s’était également prononcé en faveur de l’abandon du Covid Safe Ticket dès le mois de mars.

Vendredi, au micro de la Première, le vice-Premier ministre fédéral Ecolo, Georges Gilkinet, envisageait aussi l’idée d’avancer le Codeco, « avant ou pendant les vacances de Carnaval ». « Pas un jour de trop avec le CST, et ce sera la phase jaune qui le validera », avait-il ajouté.

Dans La Libre, Steven Van Gucht a indiqué, au vu de la baisse du nombre d’hospitalisations et de patients aux soins intensifs, qu’un passage au code jaune était théoriquement possible aux alentours du 15 mars. Le virologue a toutefois appelé à la prudence, puisque les assouplissements induits par le code orange pourraient aggraver la situation épidémiologique. « Il faudra alors bien suivre l’évolution future », a-t-il conclu. De son côté, Yves Van Lathem a affirmé qu’avancer le codeco, à ce vendredi 25 février par exemple, serait logique afin de « statuer sur ces personnes qui n’ont pas reçu le booster et qui se retrouvent entre deux ».

Selon les derniers chiffres de Sciensano, 89% des Belges de plus de 18 ans sont actuellement vaccinés, et 74% ont reçu leur dose de rappel. Si la vaccination va de bon train en Wallonie et en Flandre, avec respectivement 65% et 83% des citoyens majeurs vaccinés une troisième fois, moins de la moitié des Bruxellois de plus de 18 ans ont reçu la dose booster.

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