Le roi Baudouin, le roi triste. © Nicolas Vadot

Les 190 ans de la Belgique en 50 mots: triste

Comment la Belgique en est-elle arrivée à ce qu’elle est aujourd’hui ? Qui a fait quoi, quand, où et comment pour nous y mener ? En voici le récit. Sous forme de lexique. De A à Z. Et en toute décontraction. Décomplexé, au fond.

TRISTE

Comme pouvait l’être un petit prince orphelin de mère à 5 ans ; plongé dans l’épreuve de la guerre de 1940 à 10 ans ; déporté en Allemagne à 14 ans, contraint à l’exil aux côtés de son père Léopold III et témoin impuissant de sa descente aux enfers ; roi lui-même à 21 ans. Baudouin au regard éteint est le « roi triste ». Jusqu’à la rencontre avec l’amour de sa vie, Fabiola. Qui lui arrache enfin, à 30 ans, une envie de sourire. Trente-trois ans et un refus de signer la loi dépénalisant l’IVG plus tard, décès inopiné : 500 000 Belges devant les grilles du Palais. En larmes, forcément.

> Jacques van Ypersele : « Le roi Baudouin ne supportait pas qu’on parle de son image »

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