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Van Grieken : « j’attends le signal de De Wever »

Le Vif

Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken n’a pas encore eu de nouvelles du formateur flamand et président de la N-VA Bart De Wever, a-t-il indiqué dimanche midi lors de VTM NIEUWS. « J’attends toujours un signal de Bart De Wever pour savoir si la volonté de l’électeur est respectée. La période à venir est cruciale et ne doit pas s’éterniser ».

Selon Tom Van Grieken, si Bart De Wever reste remarquablement silencieux à propos des discussions sur la formation du gouvernement flamand, c’est qu’il « cherche à tout mettre en oeuvre pour que la Vlaams Belang reste à bord » ou « qu’il est difficile de parvenir à un accord entre De Wever et les autres partis ». D’après le président du Vlaams Belang, Bart De Wever n’a pas dévoilé ses cartes.

« Les discussions avec Bart De Wever se sont toujours déroulées dans une atmosphère très constructive et j’espère qu’il n’a pas joué la comédie ces derniers temps », a ajouté M. Van Grieken. « Nous avons toujours été constructifs afin de pouvoir convertir notre programme en accord de gouvernement ».

L’écheveau n’est pas encore démêlé en Flandre

L’incertitude persiste quant à la composition de la future coalition qui gouvernera la Flandre. Le formateur flamand et président de la N-VA, Bart De Wever, s’est entretenu ces derniers jours avec l’Open Vld, le CD&V, le sp.a et le Vlaams Belang, mais aucun signe ne permet pour l’heure de savoir quelle option sera privilégiée.

Après une accélération des discussions au cours de la semaine, tout semblait bien calme vendredi après-midi. Des rumeurs ont fait état de la volonté de M. De Wever de former une coalition sans le Vlaams Belang, mais le principal intéressé ne semble pas encore avoir arrêté sa décision.

La formation d’extrême droite a en tout cas insisté sur son souhait de participer au prochain gouvernement flamand. Son président Tom Van Grieken appelant jeudi M. De Wever à « ne pas ignorer le signal des électeurs ».

Ensemble, la N-VA et le Vlaams Belang ne suffisent pas à constituer une majorité au parlement flamand. Les autres partenaires possibles de coalition – le CD&V, l’Open Vld et le sp.a, auxquels M. De Wever avait remis une note en juin – ont clairement affirmé qu’ils ne souhaitaient pas s’associer à l’extrême droite. Sans elle, deux options semblent possibles: une coalition bourguignonne (sp.a, N-VA et Open Vld, 64 sièges sur 124) ou une coalition suédoise (N-VA, Open Vld et CD&V, 70 sièges sur 124).

Une réunion au sommet aurait eu lieu jeudi soir à la N-VA, mais aucune information n’a filtré depuis lors.

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