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Sondage: le Vlaams Belang crédité d’un score plus élevé que la N-VA en Flandre

Pour la première fois, le Vlaams Belang arrive en tête en Flandre, et détrône la N-VA, si l’on en croit les résultats du « Grand baromètre Le Soir-RTL-TVI-Ipsos-Het Laatste Nieuws-VTM ».

A Bruxelles, la situation reste conforme au résultat des urnes, avec Ecolo et le PS en duo de tête. En Wallonie, le PS recule, au profit du MR, qui le suit de près et du PTB. Le sondage a été réalisé avant l’accord de gouvernement arc-en-ciel en Wallonie.

Au sud du pays, le trio de tête est le même qu’en mai dernier. Le PS reste en tête. Il hérite de 22,9% (26,1% lors du scrutin de mai). Il est talonné par le MR (22,6%; 20,5% en mai), devant Ecolo (16,2%; 14,9% lors des élections).

Le PTB (15,5%; 13,8 en mai dernier) reste le quatrième parti. Hormis, celle du MR, légèrement supérieure, toutes les évolutions restent sous la marge d’erreur de 3,1%, en ce compris celle du cdH, annoncé en perte de vitesse de 2,2% (8,5%).

En Flandre, l’évolution du Vlaams Belang est par contre au-dessus de la marge d’erreur (de 3,1% également). Un flamand sur quatre lui accorderait sa voix (24,9%: 18,7% en mai dernier). La N-VA (22,7% des intentions de vote) fait, sur le papier, moins bien que lors des élections de mai dernier (25,5%), mais son évolution se situe sous la marge d’erreur, tout comme celle des autres partis en tête desquels on trouve l’Open Vld (13,3% contre 13,5% en mai dernier), devant, en rangs serrés, le CD&V, Groen, et le sp.a.

A Bruxelles, le sondage ne montre pas d’évolution significative par rapport au résultat électoral de mai dernier dans la circonscription électorale de Bruxelles pour la Chambre (à la base du sondage). Contrairement au résultat dans la Région-capitale, les Verts y étaient sortis en tête (21,6%) devant le PS (20%) et le MR (17,5%). Dans le sondage, ce classement reste le même. La plupart des évolutions sont situées en dessous d’un pourcent, très loin sous la marge d’erreur de 4,2%.

Au niveau des personnalités, Paul Magnette, Elio Di Rupo (PS) et l’informateur royal Johan Vande Lanotte (sp.a) bénéficient dans l’ordre des pourcentages d’intentions, les plus favorables en Wallonie; idem pour Bart De Wever (N-VA), Hilde Crevits (CD&V) et Theo Francken (N-VA) en Flandre; Olivier Maingain (DéFI), Paul Magnette (PS) et Didier Reynders (MR), à Bruxelles.

Le Vlaams Belang ambitionne de devenir le plus grand parti de Flandre en 2024

Le Vlaams Belang a lancé vendredi soir lors d’un meeting à Gand son programme « missie 2024 ». L’objectif du parti d’extrême-droite flamand est de devenir la première force politique au nord du pays lors des prochaines élections en 2024.

Cet objectif serait déjà atteint si l’on en croit le sondage Le Soir-RTL-TVI-Ipsos-Het Laatste Nieuws-VTM publié en début de soirée. Le Vlaams Belang est crédité, selon ce sondage, de 24,9% des intentions de vote, contre 22,7% pour la N-VA.

Le parti a dévoilé son nouveau slogan: « Het enige alternatief » (la seule alternative).

Son président Tom Van Grieken a une nouvelle fois fustigé le cordon sanitaire, qui empêche l’extrême-droite de participer à des majorités.

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