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Le suivi des contacts pour ralentir la propagation du virus

Pour réduire la transmission du virus, il est important de savoir rapidement qui est atteint du Covid-19 et avec qui ces personnes ont eu récemment des contacts. « Grâce au suivi des contacts, nous pouvons ensemble contrer une éventuelle deuxième vague du virus », indique samedi sur Twitter le SPF Santé publique. De plus amples informations et explications sont disponibles sur le site www.info-coronavirus.be.

Le suivi des contacts consiste à rechercher avec qui les porteurs du Covid-19 ont été en contact. Pour dépister ces personnes, il faut pouvoir les informer rapidement qu’elles ont été en contact avec un porteur du virus. Chacun peut ainsi faire particulièrement attention à son hygiène personnelle et contribuer à ralentir la propagation, expliquent les autorités sanitaires.

Cette méthode du suivi des contacts n’est pas neuve, rappellent les autorités. Elle est en effet utilisée à l’échelle mondiale pour limiter la propagation de certaines maladies telles que la rougeole ou la méningite.

« En Belgique, le suivi des contacts est réalisé par le biais d’une collaboration historique entre l’AVIQ pour la Wallonie, les Services du Collège réuni (COCOM) pour Bruxelles, la VAZG pour la Flandre et le Ministère de la Communauté Germanophone », rappellent les autorités.

Ainsi si on présente des symptômes tels que de la fièvre, de la toux ou des difficultés à respirer, on peut être porteur du coronavirus. Les autorités conseillent dès lors de rester à la maison et ce dès leur apparition, d’appeler son médecin généraliste et de décrire ses symptômes. Le médecin donnera alors les conseils adaptés et demandera un numéro de téléphone.

« Essayez également de faire une liste des personnes avec lesquelles vous avez eu des contacts au cours des deux jours précédant vos symptômes, poursuivent les autorités sanitaires. Si cela est possible, votre liste devrait reprendre, si vous les connaissez, le nom, le numéro de téléphone, l’adresse postale, la date de naissance, et l’adresse email de ces personnes de contact », indiquent les autorités. « Votre médecin généraliste avertira ensuite les instances compétentes pour que le suivi des contacts puisse débuter. »

« Un collaborateur des autorités vous appellera alors. Il est important de répondre à ses questions de la manière la plus complète possible », soulignent les autorités. « Il ou elle vous demandera ainsi la liste des personnes de contact que vous aurez constituée. Vous devrez également donner des informations sur vous-même, pour que votre situation puisse être évaluée concrètement: votre date de naissance, votre état de santé général, votre emploi, vos contacts avec des personnes à risques, etc. », concluent les autorités sur le site d’information de référence.

Par ailleurs, l’information ainsi fournie ne sera utilisée que pour transmettre les conseils adaptés aux personnes avec l’on a été en contact, insistent les autorités compétentes. Seul le service compétent aura accès à cette liste. « Ni votre travail, ni votre famille, ni votre école, ni la police, ni d’autres autorités publiques ne pourront la consulter. Vous resterez anonyme. »

En outre, le collaborateur qui appellera les personnes figurant sur cette liste de contact est tenu au secret professionnel. Les données personnelles sont, quant à elles, conservées dans une base de données sécurisée.

Les informations que les personnes transmettent ne seront pas non plus utilisées pour vérifier qu’elles respectent bien les mesures. Elles ne feront pas non plus l’objet d’un partage avec les services de police, la Justice ou un autre service de contrôle, précisent encore les autorités.

Enfin, le collaborateur de l’autorité pourra prendre contact avec la personne par téléphone via le numéro 02/214.19.19, par courrier, par email, par SMS via le numéro 8811.

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