La Vrije Universiteit Brussel (VUB) souhaite explorer des formes de collaboration plus approfondies avec l’Université Libre de Bruxelles (ULB) « mais il est encore trop tôt pour parler de fusion », a répondu la rectrice de la VUB Caroline Pauwels à l’appel à « une université bruxelloise » lancé vendredi par Pierre Gurdjian, le président de l’ULB, dans De Tijd.
La fusion en une seule université de l’ULB et de la VUB serait un choix évident. Les deux unifs partagent déjà un campus à Ixelles et leur histoire est la même. La rectrice de la VUB est néanmoins consciente des obstacles, notamment politiques.
La collaboration entre les deux universités bruxelloises est déjà plutôt dynamique avec une formation d’ingénieur commune et d’ici peu un master commun en « urban studies ».
« Il est évidemment intéressant de voir comment améliorer encore la collaboration », estime Caroline Pauwels. « Toutes les universités tendent vers une collaboration plus étroite et dans cette optique des universités réunies sont plus fortes, c’est un fait ».
Sur le plan international, une université ainsi réunie constituerait une plus-value. Il y a encore régulièrement de la confusion autour des universités bruxelloises. « En anglais, les noms de nos deux établissements sont traduits par ‘Free University of Brussels’. Cette année, nous mènerons une première mission commune en Chine afin notamment d’éclaircir cela », conclut Mme Pauwels.
