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Covid: les huit centres de test bruxellois désormais ouverts tout le week-end

Outre le nouveau centre de test qui a ouvert ses portes samedi à la gare de Bruxelles-Midi, les sept autres centres de test de la Région bruxelloise déjà existants sont désormais également ouverts tout le week-end afin de répondre au mieux à la demande de capacité de dépistage, annonce la Commission communautaire commune (Cocom). La capacité y est maintenant de 70.000 tests par semaine, en plus de celle des laboratoires privés.

Depuis jeudi, toute personne qui est restée plus de deux jours dans une zone rouge à l’étranger doit se mettre en quarantaine. Les voyageurs doivent être testés immédiatement le jour de leur retour, ainsi que sept jours plus tard. À cette fin, il a été décidé d’étendre la capacité de tests existante à l’aéroport de Bruxelles et de développer de nouveaux centres à l’aéroport de Charleroi et à la gare de Bruxelles-Midi.

Le centre de test Covid supplémentaire, ouvert à l’initiative de la Cocom en étroite collaboration avec la SNCB et la Croix-Rouge de Belgique, est situé au 47b Avenue Fonsny à Saint-Gilles et est ouvert de 9h à 23h. Il peut accueillir 840 personnes par jour. Son objectif est de permettre aux voyageurs internationaux arrivant en train à la gare du Midi de se faire tester le plus rapidement possible.

Cette nouvelle infrastructure est accessible sans rendez-vous, au contraire des sept autres antennes ou villages de test de la Région déjà actifs (Pacheco, Albert, Merode, Heysel, Molenbeek, Schaerbeek et Anderlecht) et qui sont donc désormais ouverts tout le week-end. Le test s’y effectue sur réservation via le site https://brussels.testcovid.be/fr/

Grâce à cela, la capacité de tests dans la capitale est maintenant de 70.000 unités par semaine dans les centres régionaux, en plus de celle des laboratoires privés.

« Il est fondamental que tous ceux qui reviennent de zone rouge se mettent en quarantaine et qu’ils se fassent tester à leur retour », insiste le ministre bruxellois de la Santé Alain Maron.

Des centres de test vont également ouvrir dans les gares de Liège-Guillemins et d’Anvers

Après les aéroports de Zaventem et de Charleroi et la gare de Bruxelles-Midi, des centres de test vont également ouvrir dans les prochains jours dans les gares d’Anvers-Central et de Liège-Guillemins pour les voyageurs arrivant de l’étranger devant se soumettre à un dépistage. C’est ce qu’a annoncé samedi le microbiologiste Herman Goossens (UAntwerp), qui dirige le groupe de travail sur les tests. Les contrôles aux frontières y seront également renforcés. Les non-résidents sont tenus de se soumettre à un test dans un tel centre s’ils ne sont pas en mesure de présenter un résultat négatif, tandis qu’il est fortement conseillé aux résidents belges de se faire tester sur place.

À Bruxelles-Midi, le centre de test pour les voyageurs internationaux est déjà opérationnel depuis samedi matin. « Tout a été mis en place ici terriblement rapidement, chapeau à l’organisation de la Croix-Rouge », a applaudi Herman Goossens, qui s’est rendu sur place. « Pour l’instant, deux médecins font des tests, mais cela devrait encore évoluer. Ça fonctionne bien, il ne faut pas faire la file longtemps. »

Les résidents belges ne sont pas obligés de se faire tester à leur arrivée. Ils peuvent en effet aussi choisir de le faire ailleurs. « Mais les non-résidents qui ne disposent pas d’une preuve d’un résultat négatif au test seront escortés par la police jusqu’au centre de test », explique M. Goossens. Les résidents seront, eux, contrôlés par rapport au Formulaire de localisation du passager (Passenger Locator Form – PLF). Ceux qui ne l’auront pas rempli se verront infliger une amende, rappelle le microbiologiste, constatant que les gens ne s’y attendent souvent pas.

Ceux qui sont restés à l’étranger pendant moins de 48 heures ne doivent, par contre, pas remplir ce document. Une mesure que Herman Goossens supprimerait pour ceux qui reviennent du Royaume-Uni. « Nous devons vraiment éviter que la variante britannique ne se répande ici », avertit-il.

Il ne suffit pas d’affirmer à la police que l’on ne se trouvait pas à l’étranger pendant plus de deux jours pour s’en sortir, prévient encore l’expert. Les forces de l’ordre demanderont en effet systématiquement les billets de train pour prouver que le séjour a bien duré moins de 48 heures.

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