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Coronavirus: une quarantaine de 10 jours après contact étroit avec un patient si deuxième test négatif

La période de quarantaine pour les personnes ayant été en contact étroit avec un patient atteint du nouveau coronavirus a été revue par Sciensano.

La période de quarantaine pour les personnes ayant été en contact étroit avec un patient atteint du nouveau coronavirus pourra se terminer après 10 jours si le résultat d’un deuxième test est négatif, selon les recommandations émises la semaine dernière par Sciensano pour les personnes potentiellement infectées.

Les personnes qui ont eu un contact étroit avec un patient contaminé sont testées immédiatement. Même si le test est négatif, une période de quarantaine de 14 jours était jusqu’à présent décrétée, le virus pouvant se déclarer plus tard. La durée peut désormais être revue à 10 jours, à condition qu’un test réalisé au minimum neuf jours après le dernier contact soit négatif. En effet, « si ce test est négatif, il n’y a certainement pas d’infection au coronavirus », indique le virologue Steven Van Gucht.

Pour les personnes testées positives après des contacts étroits, la période d’isolement est de sept jours.

83 nouvelles infections par jour en moyenne sur la dernière semaine

Quatre-vingt-trois nouvelles contaminations ont été relevées en moyenne la semaine passée, soit une diminution de 8% par rapport à la semaine précédente. Les contaminations chez des enfants de 0 à 9 ans ont augmenté.

Soixante-six nouvelles contaminations ont été enregistrées au cours des dernières 24 heures, portant ainsi le nombre total des contaminations à 61.361. La seule catégorie d’âge qui voit le nombre de nouveaux cas progresser légèrement semaine après semaine concerne les enfants de 0 à 9 ans. « Début juin, il y avait 30 cas par semaine. Sur la semaine du 15 juin, il y en a eu 47 », signale Steven Van Gucht, virologue auprès de Sciensano. « Il s’agit, en nombre absolu, de chiffres bas. Cela représente quelques dizaines de cas à travers le pays », insiste-t-il.

Le virologue considère en outre cette évolution logique car les enfants n’étaient auparavant pas testés. « Si les enfants tombent malades à l’école, ils seront rapidement testés. Auparavant, nous demandions simplement aux malades de rester chez eux », relève M. Van Gucht.

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