Vincent Laborderie : "En Belgique, si on n'a pas envie de s'intégrer, à la limite on ne le fait pas."

Confinement aux Pays-Bas et en Belgique: pas d’enquête sur l’étude choc de Vincent Laborderie

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Vincent Laborderie, maître de conférences à l’Institut des études européennes de l’UCLouvain, a jeté un fameux pavé dans la mare en publiant, le 15 avril, une étude comparative sur la gestion de la crise du coronavirus en Belgique et aux Pays-Pays, où un « confinement intelligent » est d’application.

 » Moins contraignante pour la population et moins destructrice pour l’économie, la politique néerlandaise apparaît tout aussi efficace que la nôtre pour enrayer l’épidémie « , conclut-il. Les critiques ont fusé : l’étude manquerait de rigueur, émane d’un politologue n’ayant pas de compétences en épidémiologie et serait irresponsable en cette ère de confinement. Des rumeurs ont même fait état d’une enquête ouverte à son sujet. Renseignement pris, ce n’est pas le cas au niveau rectoral.

L’UCLouvain, dit-on en coulisse, n’approuve pas l’étude, mais n’entend pas nourrir une polémique sur ce sujet. Vincent Laborderie se défend :  » C’est une étude que j’ai réalisée moi-même et qui n’engage pas l’université.  » Son collègue François Gemenne renchérit :  » Le principe des working papers, c’est précisément de soumettre des idées à discussion.  » Rideau.

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