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Caroline Désir, ministre de l’Enseignement: « Je ne m’attends pas à une année facile »

A quelques jours d’une rentrée scolaire chamboulée par la pandémie de coronavirus, la ministre de l’Enseignement obligatoire en Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir (PS), ne s’attend pas à une année facile.

Le port du masque généralisé chez les ados et les adultes « c’est le prix à payer pour garantir le droit à l’éducation », affirme-t-elle dans le journal Le Soir et les titres de Sudpresse.

Alors que certains élèves n’ont plus mis les pieds à l’école depuis le 13 mars, la ministre ne craint pas les retards d’apprentissage. « Quelques mois perdus sont peu de chose à l’échelle d’une scolarité de 15 ans. Par contre, je ne pourrai plus tenir le même discours si l’année qui commence est à nouveau chaotique », indique-t-elle.

En cas d’absentéisme massif des enseignants, Mme Desir assure avoir pris des mesures pour lutter contre la pénurie. « Pour l’heure, l’immense majorité des professeurs est dans les starting-blocks. Si d’aventure des professeurs devaient se retrouver en quarantaine mais asymptomatiques, nous pourrions les solliciter pour faire l’école à distance », précise-t-elle.

Enfin, si la ministre ne peut prévoir avec certitude que les établissements scolaires ne fermeront pas leurs portes, elle souligne que « même en code rouge pour les secondaires, les élèves fréquenteront l’école à mi-temps et feront de l’enseignement à distance pour l’autre mi-temps ».

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