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Bert Anciaux ne s’attend pas à une réforme avec la N-VA

Le sénateur sp.a Bert Anciaux estime que si une réforme de l’Etat a lieu, ce sera sans la N-VA.

Selon lui, cela est dû au fait que le président des nationalistes flamands Bart De Wever est « otage » de ladite doctrine Baert, selon laquelle une réforme des institutions ne peut faire obstacle à des étapes ultérieures.

Soulignant dans les colonnes de l’hebdomadaire flamand Knack qu’une réforme sans la N-VA n’est pas ce qu’il souhaite mais ce à quoi il s’attend, il estime que les partis francophones feront plus de concessions si la N-VA n’est pas à la table de négociations.

Pour l’ancien président de la Volksunie, la théorie Baert (Frans Baert, un ancien député VU) à laquelle est soumis M. De Wever dispose que toute réforme doit constituer un pas important dans la direction de davantage d’autonomie flamande, ne peut pas trop coûter à la Flandre et ne peut rendre impossible d’autres étapes.

Or, le président de la N-VA n’acceptera jamais que la sécurité sociale soit ancrée sine die au niveau fédéral. La doctrine Baert fonctionne jusqu’au moment où il n’y a plus de nouvelle réforme. Pour beaucoup de nationalistes flamands, ce point est atteint lorsqu’on arrive au confédéralisme mais pour des séparatistes comme De Wever, le confédéralisme ne constitue qu’une étape intermédiaire, dans laquelle la sécu ne peut donc être ancrée au fédéral, dit encore M. Anciaux.

Il est aussi d’avis que Bruxelles doit évoluer vers une grande ville: si on fusionne les 19 communes, il faudra installer une solidarité réelle entre le très riche sud-est de Bruxelles et le très pauvre nord-ouest. Pour ce qui concerne la plupart des compétences, Bruxelles peut fonctionner sans tutelle, affirme encore l’ancien ministre.

Le Vif.be, avec Belga

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