Le journalisme mène à tout à condition d’en sortir mais y entrer pour ne plus jamais le quitter impliquait d’emblée, pour Delphine Kindermans, d’en explorer des facettes très variées. Entre ses premières piges au Soir en 1996, après des études de journalismes à l’ULB, et son arrivée au Vif en 2019, les expériences se sont multipliées, avec la même curiosité. Il y eut les « années Soir Junior », où elle a apprécié l’exigent exercice de vulgarisation de l’information à destination des ados. Puis l’aventure Elle Belgique, et l’excitation de participer au lancement d’un nouveau magazine - qui plus est la déclinaison d’un titre qui fût à la pointe des combats féministes. La chance de croiser, au Sahara Occidental, au Nigeria ou au Burundi, des femmes aux parcours cabossés et de relater leur histoire pour mettre en lumière les ravages des violences obstétricales ou du le viol comme arme de guerre. Autre étape, autre défi : la gestion d’équipe et la fierté de produire ensemble, chaque semaine, un magazine. C’était au Vif Weekend, dont elle a été rédactrice en chef durant 11 ans. Son job au Vif, dont elle assure collégialement la coordination et la rédaction finale, combine beaucoup de ces différents aspects du journalisme qu’elle s’était promis de sillonner.
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