Procès De Gelder – Le président explore la jeunesse de l’accusé

(Belga) Le président de la cour d’assises de Flandre orientale Koen Defoort a entamé lundi matin l’interrogatoire de Kim De Gelder en retraçant avec lui son enfance et son adolescence. Le jeune homme de 24 ans comparaît pour quatre assassinats et 25 tentatives d’assassinat en janvier 2009.

Kim De Gelder a été un enfant choyé, chéri par ses grands-parents maternels qui l’accueillaient très souvent chez eux. De santé fragile -« je souffrais de maux de ventre extrêmes »-, l’enfant manque souvent l’école pour rester chez ses grands-parents. « Ils disent qu’ils vous donnaient tout ce que vous désiriez, c’est vrai? « , l’interroge le président. « Tout, peut-être pas », réplique Kim De Gelder. Cette santé fragile lui vaut d’être surprotégé par ses parents, et surtout par sa mère. Il qualifie d' »années scolaires les plus heureuses de (sa) vie » les trois ans qu’il passe dans une école à pédagogie adaptée, où l’élève apprend à son rythme. Mais le retour à un système plus classique en secondaire ne se fait pas sans mal. Il est en échec à ses premiers examens et est réorienté vers l’enseignement technique. « J’aurais aimé pouvoir continuer un peu en enseignement général », regrette-t-il. Alors qu’il approche de l’âge de 15 ans, on diagnostique à son père un syndrome de fatigue chronique. « A partir de ce moment-là, il n’a plus fait grand-chose avec moi. » C’est à cette période que Kim De Gelder commence à se sentir « moins heureux », une conséquence de la puberté selon lui. (JAV)

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