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Tsipras « assume », mais ne croit pas à cet accord signé pour « éviter le désastre »

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a reconnu mardi soir que l’accord avec les créanciers pour un 3e plan d’aide financière était un texte auquel « il ne croit pas », mais qu’il « a signé pour éviter le désastre au pays ».

« J’assume mes responsabilités pour toute erreur que j’ai pu commettre, j’assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas, mais je le signe pour éviter tout désastre au pays », a déclaré M. Tsipras lors d’une interview à la télévision publique grecque Ert, à la veille du vote crucial au Parlement sur cet accord annoncé lundi à Bruxelles et qui est très mal accueilli par une partie de son parti de gauche radicale Syriza.

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