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Quand les groupes et familles de migrants sont séparés…

Bien souvent dans la précipitation d’un passage de frontière, le malheur d’un naufrage ou le chaos d’une fermeture de frontière, les groupes et familles de migrants sont séparés. Quels recours ont-ils pour se retrouver les uns les autres?

Pour les migrants, le smartphone est souvent le seul moyen de rester en contact les uns avec les autres, ou avec leurs familles restées au pays… Ou d’être avertis grâce à cette application développée par des Hongrois, de la fermeture de telle frontière, quel bus prendre ou de la procédure à suivre pour obtenir l’asile dans les Balkans.

Le smartphone s’avère aussi indispensable lorsque des groupes ou des familles sont séparés. D’ailleurs, les initiatives se multiplient pour les aider à se retrouver, telle cette page Facebook : Search and Find Refugees. Le problème est la mise à jour ainsi que la masse d’informations déversée régulièrement.

La Croix Rouge a également mis un site en ligne: « Trace the Face » (« Retrouvez ce visage »). Les migrants peuvent consulter ce site, où sont recensées les demandes de réfugiés, via les antennes nationales de 27 pays d’Europe. Ils peuvent regarder parmi près de 500 photos, déjà enregistrées, si quelqu’un de leur famille les recherche, ou alors publier une photo d’eux-mêmes dans l’espoir d’être contactés.

Mais la législation sur l’utilisation des données personnelles prévoit qu’on ne peut publier une photo qu’avec l’accord de la personne. Oui, mais quid de cet accord quand la personne est « disparue » et qu’on la recherche ? Des solutions de fortune se mettent en place.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a ainsi obtenu à titre exceptionnel et temporaire l’accord des autorités autrichiennes et allemandes pour publier les photos des migrants recherchés par leurs proches.

Cette base de données est consultable uniquement par les proches en question.

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