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Grèce: vers un possible gouvernement pro-euro

La Grèce a enregistré jeudi une première avancée vers la formation possible d’un gouvernement de coalition pro-euro, avec l’aval de principe donné par le parti de la Gauche démocratique, ont annoncé les dirigeants de cette formation et du Pasok socialiste.

« Nous avons fait un premier pas », a déclaré le dirigeant socialiste grec, Evangélos Vénizélos, après avoir rencontré Fotis Kouvelis, le chef du petit parti de gauche démocratique, Dimar.

Le Dimar, qui dispose de 19 sièges de députés, clé possible d’une majorité absolue au parlement, s’est déclaré en faveur de la formation d’un « gouvernement oecuménique » dont la mission serait de « maintenir le pays dans la zone euro ».

La rencontre s’inscrivait dans le cadre des efforts de M. Vénizélos, dont le parti a été chassé du pouvoir par les législatives de dimanche, pour trouver un exécutif, après les échecs successifs de son rival conservateur de la Nouvelle-Démocratie, Antonis Samaras et du chef de la gauche radicale du Syriza, Alexis Tsipras.

MM. Vénizélos et Kouvelis ont dit être tombés d’accord sur la nécessité de réviser les prescriptions du memorandum, la feuille de route de rigueur dictée au pays par UE et FMI en échange de leur soutien financier.

M. Vénizélos a parlé « d’un gouvernement d’union nationale », qui assurerait le « dépassement sous trois ans » du memorandum « avec la Grèce dans l’euro ». M. Kouvelis a proposé un « gouvernement oecuménique formé de personnalités », dont le mandat irait « jusqu’aux élections européennes de 2014 » et serait de « maintenir le pays dans l’euro et d’entamer immédiatement le désengagement progressif du mémorandum ».

Avec Belga

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