Des récifs artificiels entre les éoliennes en Mer du Nord pour plus de biodiversité

(Belga) Des récifs artificiels ont été installés mercredi en Mer du Nord entre les parcs à éoliennes offshore au large de la Côte belge, afin d’accroître la biodiversité.

Les parcs Belwind et C-Power, autour desquels le trafic maritime est fortement limité, sont de plus en plus abondants en cabillauds, crabes, crevettes, oiseaux de mer et autres espèces. D’une politique environnementale « défensive », le ministre en charge de la Mer du Nord, Johan Vande Lanotte (sp.a), a dit vouloir passer des actions plus « offensives », dans le cadre d’un plan baptisé « Phoque ». La première étape en est l’installation d’un récif artificiel, une première en Belgique dans le cadre d’une politique environnementale. Un ensemble de 33 boules en forme de cloche a ainsi été installé dans la zone de sécurité des parcs éoliens, qui financent tous deux le projet. Les anfractuosités créées offriront un abri aux espèces animales. Ce projet expérimental sera suivi par des institutions scientifiques, sous la coordination de l’Unité de gestion du modèle mathématique de la mer du Nord (UGMM). C’est que la qualité de la biodiversité est moins bonne sur le versant oriental du littoral belge qu’à la proximité de la frontière française, plus à l’ouest, a reconnu le ministre ostendais, soucieux d’améliorer cet état de fait. Pour ce faire, il compte aussi régler le problème des (quelques) pêcheurs néerlandais qui enfreignent les interdictions de navigation et de pêche dans les parcs éoliens. Certains vont jusqu’à couper momentanément leur radar pour ne pas être repérés, mettant en danger le trafic maritime. Plusieurs procès-verbaux ont été dressés ces derniers temps. « Il ne s’agit pas d’une invasion massive de pêcheurs néerlandais », a relativisé M. Vande Lanotte, « mais nous en discuterons certainement avec les autorités de ce pays ». (Belga)

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