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Présidence Ecolo : les noms fourmillent

Des noms de futurs candidats à la co-présidence d’Ecolo circulent depuis quelques semaines mais personne ne s’est encore déclaré. La patience sera sans doute de mise jusqu’à la semaine prochaine. Une échéance attend les Verts vendredi: un conseil de fédération, le parlement interne du parti, examinera le rapport « Re-générations » qui balise le processus de renouveau d’Ecolo après la défaite électorale.

En mars 2012, l’assemblée générale d’Ecolo a porté à sa tête le duo Emily Hoyos-Olivier Deleuze, qui prenait le relais du populaire Jean-Michel Javaux. La débâcle des Verts le 25 mai, soldant une deuxième expérience de participation au pouvoir, a poussé le parti à entamer un processus d’analyse et de renouveau.

M. Deleuze, l’un des vétérans d’Ecolo, a déjà annoncé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat. Mme Hoyos a quant à elle indiqué qu’elle ferait connaître son intention cet automne, une saison qui s’achève le 21 décembre, a-t-elle répété. L’identité de son co-listier potentiel alimente les spéculations.

Les statuts prévoient que la co-présidence doit être exercée par un homme et une femme, un Wallon et un Bruxellois. Le nom du député Benoît Hellings, déjà candidat en 2012 avec Muriel Gerkens, a circulé et, plus récemment, celui de l’ancien secrétaire d’Etat bruxellois, Christos Doulkeridis.

Une source évoquait aussi l’éventualité d’une personne extérieure au parti. Le député bruxellois Arnaud Pinxteren est également cité et a approché l’ex-députée wallonne Veronica Cremasco. Politiquement, cette dernière est proche de Philippe Lamberts, l’eurodéputé des Verts francophones qui s’est montré très critique sur certains choix de la co-présidence sortante.

D’autres noms sont encore avancés, comme ceux de la députée fédérale Zakia Khattabi et de l’ancien président du parlement wallon, Patrick Dupriez. Le choix d’Emily Hoyos sera vraisemblablement déterminant et pourrait amener certains écologistes à se déclarer ou à ne pas se présenter.

L’assemblée générale qui élira la nouvelle direction se tiendra en principe le 22 mars. D’ici là, le Conseil de fédération examinera le rapport « Re-génération » rédigé par 5 membres du parti (dont l’ancien député fédéral Ronny Balcaen).

Les auteurs préconisent le maintien de la formule de la co-présidence mais suggèrent de revoir son élection en l’étendant à tous les membres, et non seulement les membres présents à l’AG. Pour baliser la procédure, « Re-générations » propose sept grands débats dont les actes de candidature devront tenir compte et qui porteront sur les enjeux idéologiques et stratégiques, les liens avec le mouvement associatif, le contrat avec les militants, etc.

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